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Qui va faire l’entretien de votre véhicule électrique ?


Qui va faire l’entretien de votre véhicule électrique ?

Depuis plus de 100 ans, l’industrie automobile tourne autour du moteur à essence. Plusieurs années ont passé avant que des spécialistes en mécanique furent en mesure de faire l’entretien des moteurs à explosion. L’industrie automobile se met au vert, mais la formation est loin d’aller aussi vite que la quantité de modèles qui arrivent sur le marché. Le manque de main-d’œuvre rend les concessionnaires hésitant à faire de la formation. Que dire de toute l’industrie des ateliers de réparation qui commencent à peine à réaliser que dans très peu de temps, ils devront eux aussi faire l’entretien de véhicules électriques ?

80 % du travail est le même, c’est l’autre 20 % qui est préoccupant

À la base, un véhicule à essence et un véhicule électrique partagent beaucoup de points en commun. Les freins, les pneus, la suspension doivent être vérifiés. Il y a des liquides à changer. La rotation des pneus doit être regardée de plus près pour les véhicules qui sont plus lourds. La vérification des freins doit aussi faire l’objet d’une vérification plus serrer pour les véhicules électriques avec une conduite à une pédale qui use les disques de freins prématurément.

Un technicien en informatique plutôt qu’un mécanicien

Depuis le début des années 90, l’électronique s’est invitée dans l’automobile et a envahi depuis le compartiment moteur. Impossible aujourd’hui de jouer dans son moteur la fin de semaine. Vous avez besoin d’un appareil de diagnostic pour exécuter la moindre opération dans un véhicule moderne. Le véhicule électrique amène le problème à un autre niveau. Il ne s’agit plus d’un moteur, mais d’une batterie haute tension. Pour le moment les spécialistes se comptent sur les doigts d’une seule main. Lorsque vous avez un problème mécanique qui peut aussi simple qu’un ajustement de valves ou un scellant de moteur, l’opération est rapidement et peu coûteuse. La seule solution qui existe si vous avez un problème de batterie est une batterie neuve, souvent sans savoir si le problème est mineur ou majeur.

Une formation spécialisée est une nécessité

Bien que le Québec possède l’une des plus grandes concentrations de véhicules électriques du pays, la très grande majorité des ateliers mécanique n’ont aucune formation pour réparer des véhicules électriques. Il faut souligner que bien des concessions automobiles en sont aussi à leurs premiers pas. Il existe des programmes comme Ateliers Branchés qui ont pour but d’amener les ateliers mécaniques dans l’ère électrique. Il faut comprendre que la survie des ateliers à moyen va déprendre de leur capacité à embrasser la nouvelle réalité automobile.

Les premiers auront l’avantage

L’industrie automobile n’est pas différente des autres. Il y a les initiés de la première heure, il y a les pragmatiques, les retardataires et les incrédules. Soit vous êtes proactif, soit êtes plus conservateur. Certains croient qu’il y aura assez de voitures à essence pour continuer de garder le commerce en santé, d’autres prennent le virage. Ceux qui attendent se place dans une position qui peut rapidement devenir délicate.

La question va devenir sérieuse d’ici trois à cinq ans

Les experts de l’industrie estiment qu’il faudra encore trois à cinq ans avant que la demande ne soit suffisante pour que ses mécaniciens soient prêts et formés à travailler sur les véhicules hybrides et électriques. La formation devra aussi être plus poussé en raison de la complexité grandissante qui vient avec les modèles plus récents.

Il est minuit moins cinq

Il faut donc se mettre en marche et rapidement. La formation tant dans les écoles de mécaniques automobiles que dans les ateliers et les concessions doit marcher au rythme  de la cadence de l’industrie. Pour le moment, plusieurs jeunes pousses pensent plus au profit de la vente qu’à l’entretien qui est relié aux modèles vendues.

 

 

 

 

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