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Saviez-vous qu’il est possible de pirater une borne de recharge ?


Saviez-vous qu’il est possible de pirater une borne de recharge ?

Des chercheurs de l’Université Concordia à Montréal ont publié le mois dernier dans la revue scientifique Computers & Security le fruit de leur travail qui portait sur la sécurité informatique des réseaux publics de bornes de recharge. Le constat est plutôt accablant : en gros, toutes les bornes analysées – et il y en a plusieurs – dans cette recherche se sont montrées susceptibles d’être victimes d’une forme ou une autre de cyberattaque.

Il y a trois principaux points faibles identifiés par les universitaires montréalais. Le premier est le micrologiciel qui anime ces bornes. C’est vraiment le « cerveau » qu’on trouve dans les appareils eux-mêmes, où il est possible selon eux d’insérer des logiciels malveillants qui peuvent prendre le contrôle des bornes. Le second se trouve sur nos téléphones : il s’agit des applications mobiles qu’on utilise pour activer ou pour payer quand on utilise une de ces bornes. Le troisième est le service web associé à ces bornes. Comme les applications web, en gros.

Dans les trois cas, le principal risque est qu’une personne aux intentions malicieuses prenne le contrôle d’un nombre assez important de bornes et qu’il décide de toutes les activer ou de toutes les désactiver en même temps, ce qui pourrait provoquer une panne de réseau, ou une panne de véhicules.

J’aimerais vous dire que les bornes de marque québécoise et le Circuit électrique d’Hydro-Québec sont épargnés par cette étude, mais rien ne dit que ce soit le cas. J’ai demandé une réaction à Hydro-Québec et nous n’avons pas encore reçu un retour d’appel à ce sujet.

La bonne nouvelle est qu’à Concordia, on précise qu’il existe des correctifs qui peuvent être appliqués pour immédiatement colmater toutes les brèches identifiées.

La moins bonne est qu’encore une fois, on voit à quel point on sous-estime les risques liés à l’implantation de solutions numériques que ce soit en entreprise, au sein du gouvernement ou ailleurs.

Espérons seulement que les fabricants réagiront plus rapidement que les éventuels pirates informatiques face à ces failles…

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