Mercedes Classe CLS 2012 – 2016

Mercedes-Benz CLS (2012-2017)

Daniel Rufiange

Lorsqu’elle a été lancée en 2006, la CLS a fait un véritable tabac. Le style, nouveau, qui mariait la ligne d’un coupé avec celle de la berline était magique. Outre cela, la voiture, bien campée dans la tranche plus huppée de la famille Mercedes-Benz, en donnait aussi pour son argent à ses propriétaires. Copié depuis, le style de la CLS n’étonne plus et l’intérêt pour ce type d’approche n’est plus ce qu’il était. Qu’importe, car on a poursuivi l’expérience chez le constructeur allemand avec une deuxième génération de produit en 2012 et le marché de l’occasion vous offre ces dernières éditions en bonne quantité et à prix différents selon les années et l’usure.

Et c’est sans compter le nombre de variantes proposées au fil des ans, Mercedes-Benz étant passée maître dans l’art de la multiplication de l’offre. En majorité, vous verrez des versions 550 dotées d’un V8 biturbo. À compter de 2015, une CLS 400 était ajoutée au catalogue et avançait un V6 biturbo de trois litres et 329 chevaux. Si votre budget vous le permet, c’est la livrée la plus raisonnable. Cependant, puisque la raison n’est pas nécessairement ce qui dicte le choix d’une CLS, vous trouverez probablement plus vos aises avec un modèle 550 ou, encore, une CLS 63 AMG équipée d’un V8 biturbo de 5,5 litres et 577 chevaux. Au volant de cette dernière, tous les excès sont permis.

À l’intérieur, le luxe domine, vous le devinez, et plus vous grimpez dans la gamme, plus les matériaux nobles sont nombreux et visibles. Vous dénicherez des versions bien garnies côté options, plusieurs acheteurs de CLS ne s’étant pas trop privés à ce chapitre au moment de la configuration de leur voiture.

Au volant, le confort est princier. La CLS est sans conteste une grande routière. On la conduit surtout en douceur, mais lorsqu’elle a besoin d’être sollicitée, elle répond plutôt bien. Attention, cependant, à moins de profiter d’une variante AMG, vous découvrirez que les lois de la physique s’appliquent à cette automobile qui demeure lourde à près de 2000 kilos dans le cas du modèle 550.

Quant à la fiabilité, les données manquent pour obtenir un portrait précis. Les frais de réparation sont à surveiller; une fois la garantie terminée, être proprio d’une Mercedes-Benz peut s’avérer coûteux.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 4/5

Valeur de revente : 3,5/5

À SURVEILLER

• Rien à signaler

RAPPEL (1)

• Inspection et resserrage des quatre boulons de fixation de la

gâche de la fermeture de capot secondaire qui pourrait ne pas

avoir été serrés suffisamment. (2012)