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Toyota bZ4X

À pas de souris


Ça fait déjà plusieurs fois qu’on en parle, en bien et peut-être un peu plus en moins bien, vu la façon peu élégante avec laquelle Toyota Canada semble hésiter à vouloir réellement le vendre en grande quantité, mais le voici et le voilà enfin, le bZ4X. Un nom compliqué qui, pour ceux qui l’ont oublié (et nous sommes nombreux), signifie « Beyond Zero à 4 roues motrices ».

Le bZ4X est un VUS compact, comparable à peu de choses près au niveau de ses dimensions à un Rav4, un autre VUS autrement plus populaire de la gamme Toyota. Notez aussi que le Rav4 est assemblé au Canada, ce qu’on ne peut pas dire du bZ4X, et ce qui est plutôt dommage, car bien des acheteurs d’un véhicule électrique procèdent à un tel achat en espérant sauver un peu la planète. Et se faire livrer un VUS par bateau directement du Japon, plutôt qu’un VUS construit à quelques heures de route, ça crée un passif en termes d’émissions polluantes qui font qu’on part déjà en retard sur nos propres objectifs de réduction des gaz à effet de serre.

Vous aurez compris que le BZ4X est un VUS tout électrique, donc. Son prix de détail au Québec, après inclusion des incitatifs gouvernementaux à l’achat, revient en version LE de base à 42 494 $. Ça situe ce modèle-là quelque part entre un Rav4 hybride et un Rav4 Prime, en termes de prix.

Mais après ça, c’est pas mal plus économique étant donné qu’on n’a plus jamais à faire le plein d’essence. Cela dit, son autonomie varie, selon le modèle, entre 367 et 404 kilomètres par charge, selon Toyota. Ce n’est pas loin d’être ça dans la vraie vie également, même si ça dépend grandement de votre style de conduite et de là où vous prévoyez aller avec.

Ça dépend aussi du modèle considéré. Car le BZ4X à l’autonomie la plus courte est celui à quatre roues motrices. Et le BZ4X à quatre roues motrices coûte environ 65 000 $ avant l’aide à l’achat, pour un prix de détail d’environ 54 000 $.

Autrement dit, vous serez pas mal mieux servis avec le modèle de base si ce que vous voulez est un véhicule électrique dont le coût total sera amorti le plus rapidement possible. Et si l’absence de deux roues motrices de plus vous embête, sachez, encore une fois, que l’important pour une conduite sûre même en hiver, c’est plutôt la qualité des pneus et des freins que tout le reste.

D’ailleurs, côté conduite, avec une puissance de 200 chevaux, le BZ4X n’est pas vraiment une bombe. On est loin d’un Tesla Model Y ici. Son chrono au 0-100 km/h est au mieux de 7 secondes, ce qui est dans la moyenne, pas plus. De façon générale, le BZ4X peut être qualifié de Corolla des VUS électriques : il est doux et calme, mais peu inspirant côté conduite.

Au moins, il est confortable et assez logeable. La banquette est plus confortable que ce à quoi on s’attendrait, tandis que le coffre, avec un volume total de 784 litres, est pas mal plus spacieux que ce que vous pensez quand on vous dit « VUS compact ».

Pratique, donc, et pas trop cher. Ça résume plutôt bien le BZ4X. Clairement, c’est une tentative pas super motivée de la part de Toyota d’assurer sa présence dans l’électrique. Mais on aurait pu faire beaucoup mieux. Et vu le changement de direction au Japon ces derniers mois, on peut imaginer que les prochains véhicules électriques de Toyota feront effectivement mieux. Car là, on trouve plusieurs modèles ailleurs sur le marché qui sont plus amusants, plus confortables et plus intéressants que celui-là.

 

 

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