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Toyota Crown Signia

Une familiale qui n’en porte pas le nom


Il semble que les constructeurs aient rayé de leur vocabulaire le mot familiale. Si vous demandez à Toyota quel genre de véhicule est le Crown Signia ? On vous répondra qu’il s’agit d’un CUV ou « crossover utility vehicles ». Le mot station-wagon est taboo, pourtant la Signia est belle et bien une familiale, et c’est une bonne nouvelle. Elle offre l’utilité d’un VUS avec le plaisir de conduire d’une voiture.

Tenue de route : entre souplesse et assurance

Construite sur la même plateforme que la berline Crown, la Signia offre une conduite résolument plus automobile que camion. Son châssis bien équilibré, sa suspension multibras à l’arrière et ses jambes de force MacPherson à l’avant absorbent les irrégularités de la route avec un flegme tout japonais. En courbe, elle reste neutre et prévisible, même si la direction, un brin surassistée, manque de ce petit grain de rétroaction qui rendrait la chose plus palpitante. Côté motricité, son rouage intégral intelligent sait s’adapter : jusqu’à 80 % de la puissance peut être envoyée à l’arrière en cas de besoin, tandis qu’en temps normal, la Signia privilégie ses roues avant. De quoi éviter toute velléité de dérapage involontaire, même sur chaussée mouillée.

Motorisation : une hybridation musclée (ou presque)

Sous le capot, point de V6 ronronnant, mais un bon vieux 4-cylindres 2,5 L hybride, flanqué de trois moteurs électriques et d’une transmission eCVT. L’ensemble produit 240 chevaux, assez pour catapulter la bête de 0 à 100 km/h en moins de 7 secondes. Rien de brutal, mais suffisant pour ne pas finir dernier à un feu rouge. Vous connaissez mon amour pour les CVT. Celle-ci est aussi ennuyeuse et castrante pour le bon rendement que les autres bêtes de son espèce. Les départs sont bruyants et rugueux et cela même si l’accélération est bonne. Une boîte à huit ou neuf rapports rendrait la conduite immensément plus agréable.

Comme toujours avec les CVT, l’accélération est accompagnée d’un râle moteur insistant, façon aspirateur en mode turbo. Mais Toyota a fait du bon boulot sur l’insonorisation : à vitesse de croisière, la Signia se montre étonnamment silencieuse, grâce à un vitrage acoustique et un système de suppression active du bruit. Côté consommation, l’appétit reste raisonnable : 6,2 L/100 km, une excellente performance pour un véhicule de cette taille.

Intérieur et technologie : une Lexus qui ne s’assume pas ?

Dès qu’on ouvre la portière, la Signia en met plein la vue : cuir de qualité, ajustements impeccables et une ambiance haut de gamme. Certains diront qu’elle flirte dangereusement avec l’univers Lexus, et ils n’auraient pas tort.

Le tableau de bord numérique de 12,3 pouces est lisible et intuitif, tout comme l’écran tactile central de même taille. La connectivité est à la hauteur avec Apple CarPlay et Android Auto sans fil, un chargeur à induction, cinq ports USB-C et un système audio JBL à 11 haut-parleurs. Et bonne nouvelle pour les nostalgiques : il y a encore un bouton physique pour régler le volume !

L’habitabilité est une autre surprise. Avec 702 litres de coffre (1 872 litres une fois les sièges abaissés), la Signia donne des sueurs froides à bien des VUS qui se targuent d’être spacieux. Le plancher plat facilite le chargement, et la batterie hybride ne gruge pas de précieux litres.

Équipement : du tout-inclus nippon

Toyota ne fait pas les choses à moitié. La Signia vient en une seule finition, la Limited, à 57 450 $ (ou 59 525 $ avec l’ensemble technologie). On y trouve de série des sièges chauffants et ventilés, un toit panoramique fixe, des jantes de 21 pouces, une climatisation bi-zone, un hayon motorisé et un volant chauffant.

Le volet sécurité est tout aussi complet avec la suite Toyota Safety Sense 3.0 : régulateur adaptatif, freinage d’urgence, aide au maintien de voie et surveillance des angles morts, pour ne citer qu’eux.

Verdict : une familiale qui ne veut pas dire son nom

La Toyota Crown Signia 2025 est un pari audacieux : un véhicule qui mise sur l’élégance d’une familiale tout en offrant le côté pratique d’un VUS, avec une consommation raisonnable et un confort indéniable. Reste à voir si les acheteurs la considéreront comme une alternative crédible aux multisegments omniprésents.

Alors, familiale ou VUS ? Peu importe l’étiquette, elle offre un juste équilibre entre plaisir de conduite et polyvalence. Et surtout, elle prouve qu’on peut encore faire de bons breaks… sans jamais prononcer le mot « break ».

Forces

 

Le moteur hybride de série est efficace

Intérieur haut de gamme bien équipé

Qualité de conduite et sièges confortables

Beaucoup d’espace de rangements

 

Faiblesses

 

Sonorité dure du groupe motopropulseur hybride en accélération

Beaucoup de bruits de vent et de roulement

Prix assez élevé

 

 

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