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21 novembre 1843 : Thomas Hancock découvre la vulcanisation du caoutchouc en Angleterre


21 novembre 1843 : Thomas Hancock découvre la vulcanisation du caoutchouc en Angleterre

Thomas Hancock a fondé l’industrie du caoutchouc en Grande-Bretagne et a trouvé le principe de la vulcanisation du caoutchouc huit semaines avant Charles Goodyear aux États-Unis ( 30 janvier 1844).

Fils de marchand de bois

Né à Marlborough dans le Wiltshire, en Angleterre, troisième des douze enfants d’un marchand de bois et d’un ébéniste. Vers 1815, Hancock s’est lancé dans le commerce des diligences avec l’un de ses frères à Londres. Le besoin d’un agent imperméabilisant efficace – pour les diligences, les conducteurs et les passagers – a attiré l’attention de Hancock sur le caoutchouc. En avril 1820, il fait breveter des ressorts en caoutchouc des Indes pour divers types de vêtements, comme les gants et les bretelles. Les frères Hancock ont ensuite lancé une usine pour fabriquer des articles utilisant les ressorts en caoutchouc.

Un premier masticateur à caoutchouc

En 1820, Hancock conçoit une machine avec des dents rotatives qui déchiraient les restes de caoutchouc. À la surprise de ce dernier, les morceaux déchiquetés adhéraient en une masse solide de caoutchouc qui pouvait ensuite être pressée dans des moules pour former des blocs solides ou roulée en feuilles. Le masticateur de Hancock, qui a été perfectionné en 1821, a rendu la fabrication du caoutchouc commercialement pratique et a donné naissance à l’industrie du caoutchouc. (Hancock appelait sa machine un “cornichon” et a gardé le secret sur le processus de mastication pendant 10 ans).

L’imperméabilisation à grande échelle

La grande polyvalence du masticateur de caoutchouc de Hancock ont suscité l’intérêt de Charles Macintosh (1766-1843), qui avait breveté en 1823 un procédé d’imperméabilisation des tissus avec du caoutchouc traité au naphte. À son tour, Hancock a demandé en 1825 une licence pour utiliser le procédé au naphte de Macintosh. Les deux hommes finissent par s’associer dans la fabrication d’articles imperméabilisés. Bien que l’industrie du caoutchouc soit prospère, le caoutchouc souffre toujours du défaut de devenir cassant ou gommeux.

Avec l’aide du procédé de Charles Goodyear

Vers 1842, Hancock acquiert un échantillon de caoutchouc qui a été vulcanisé par le procédé Goodyear. Il étudie l’échantillon et découvre les effets sur celui-ci du soufre sous l’effet de la chaleur. En novembre 1843, Hancock dépose un brevet britannique pour sa variante de la vulcanisation. L’ajout de soufre sous l’effet de la chaleur a été appelé vulcanisation par Brockedon, et Hancock a plus tard breveté sa découverte selon laquelle si l’on ajoute jusqu’à 30 % de soufre au caoutchouc, on obtient un produit dur, rigide et thermoplastiquement moulable. Appelé vulcanite, ébonite ou caoutchouc durci, ce matériau sera bientôt utilisé comme solide isolant dans l’industrie électrique. Dans le domaine de la décoration, la vulcanite est moulée pour produire des broches et des tuyaux de pipe. Hancock s’est vu accorder un total de 16 brevets relatifs au caoutchouc entre 1820 et 1847. En 1822, il a mis au point des tubes en caoutchouc qui pouvaient être découpés pour former des élastiques et des bouées de sauvetage. Il a imaginé de nombreuses utilisations médicales du caoutchouc et a encouragé l’utilisation de tuyaux d’incendie en caoutchouc plutôt qu’en cuir. Il a apporté de nombreuses améliorations à la fabrication du caoutchouc et a imaginé une multitude de façons d’utiliser ce nouveau produit remarquable. Hancock est mort en 1865 à Stoke Newington, à Londres.

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