28 décembre 1908 : Buick et Olds Motor Works fusionnent
Cette nouvelle à l’époque a suscité un vif intérêt. Déjà, trois quarts des actionnaires de l’Olds Motor Works à Lansing et une partie de la Buick Motor Company de Flint, dans le Michigan, ont accepté un plan de fusion. Ce plan implique que la nouvelle société acquière leurs actions et émette en retour, sur une base équitable, ses actions privilégiées et ordinaires.
Détails Financiers Importants
La General Motors Company, incorporée dans le New Jersey, disposait d’une capitalisation de 12 500 000 $, répartie en actions de 1 $ de valeur nominale. Les actions privilégiées représentaient 7 000 000 $ tandis que les actions ordinaires s’élèvaient à 5 500 000 $. Les actions privilégiées versent un dividende cumulatif de 7 %. Bien que Curtis R. Hathaway, associé chez Ward, Hayden & Satterlee à New York, montre de l’intérêt pour cette nouvelle société, lui et ses associés en droit gardent le silence et refusent d’en discuter avant « le moment approprié ».
Réactions des Fabricants Majeurs
Le nom de presque tous les fabricants de voitures abordables a été associé à des rumeurs de fusions similaires. Cependant, des acteurs comme Cadillac, Reo et Ford ont nié toute implication dans de telles consolidations. Henry Ford, malgré une production estimée à 20 000 voitures, a explicitement rejeté toute intention de fusionner à l’époque.
Objectifs Stratégiques des Fusions
L’idée principale derrière ces propositions de fusion est d’acheter des matériaux en grandes quantités, permettant ainsi des économies substantielles de coûts de production. Cette stratégie vise également à éviter la concurrence directe en répartissant la production de voitures selon les gammes de prix et en limitant chaque entreprise à un type spécifique.
Avec des renseignements du New York Times