Et si Ferrari fabriquait un El Camino

Un américain qui en avait assez d’attendre la sortie du véhicule utilitaire sport de Ferrari, a décidé de reconstruire lui-même sa Ferrari 412 façon El Camino. Les V12 d’époque de la prestigieuse marque italienne étaient capricieux et souvent problématiques en raison de leur complexité et des pièces qu’on ne trouve pas à l’atelier du coin.

Solution

Quoi faire dans cette situation ? Enlever le V12 de sa Ferrari 412 1985 pour laisser place à un très fiable V8 350 de Chevrolet.

Mise en contexte

Ce véhicule pour le moins particulier vient d’être mis aux enchères chez Bonhams. Son propriétaire a aussi transformé l’espace arrière en petite boîte de 4 pieds et demi. Elle est maintenant classée comme étant une mi-voiture, mi-camionnette mais sans avoir vraiment beaucoup de capacité de chargement. Une liste de modifications à n’en plus finir donne ce bijou. Résultat : un bon mélange entre un El Camino et une Ferrari 812. Particulier, mais original.

L’histoire derrière l’engin

Cette Ferrari El Camino a été construite pour l’émission télévisée Ultimate Wheels en 2013, avec le moteur de Chevrolet déjà à son actif. Une transmission automatique à trois vitesses est prête à accueillir un conducteur qui ne craint pas les regards de stupéfaction et de questionnement ! Concernant la puissance qui en ressort, elle est inconnue. Le tout est compensé par l’apparition massive de deux tuyaux d’échappement ressortant du capot. Ingénieux pour une allure de feu. Il fallait bien une excuse pour la perte du V12. Aussi, la ligne de toit arrière a dû être entièrement refaite pour définir le véhicule comme étant un Ute. Un mixte pour bien se faire remarquer sur la route, en plus d’arborer l’emblématique couleur rouge de Ferrari.

Côté pratique ? Non !

Fini les sièges arrières, plus besoin de ça. Le hayon arrière ? Inexistant ! Quelques modifications permettent de mettre des objets dans la boîte, mais c’est juste pour dire. Disons que c’est plus décoratif que vraiment utile. Une valise est aussi positionnée à l’arrière, tout juste devant la nouvelle vitrine qui offre une vue panoramique pour observer les curieux qui voudraient s’approcher du véhicule pour confirmer leurs doutes. À se demander si cet espace bagage est vendu avec l’ensemble, ou séparément.

Le futur propriétaire de cette Ferrari unique, mais probablement non homologuée de la compagnie et dont Enzo lui-même proclamerait sûrement qu’elle est une insulte à la marque, ne doit pas trop se soucier de l’espace de chargement et doit plutôt être impatient de tester ce V8 de performance. Encore une fois, du génie de la part de nos voisins frontaliers ! Pour l’instant, le véhicule n’a pas encore trouvé preneur. Surprenant.