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La voiture électrique: choisir entre l’environnement et l’emploi


La voiture électrique: choisir entre l’environnement et l’emploi

Plusieurs voix commencent à s’élever contre le passage en accélérer de l’automobile vers le tout électrique. Certains constructeurs comme Toyota et la semaine dernière Stellantis admettent que le rythme à maintenir est insoutenable pour bien des joueurs et que cette transition va se faire au détriment d’une lourde perte d’emploi. D’autres sont plus optimistes, comme le PDSG de Volkswagen Herbert Diess qui affirme que les pertes projetées de 400 000 emplois en Allemagne seulement sont injustifiées. Selon M. Diess, « Une bonne partie de la voiture reste la même. Il y a toujours les sièges, la peinture, la carrosserie, les roues et les essieux. Je dirais que pour 70 à 80 % du secteur, il n’y a pas de transition ».

Un autre son de cloche des fournisseurs

Selon les différentes associations de fournisseurs, il faut prôner une approche plus progressive. Il est préférable de favoriser une approche progressive à l’électrification en passant par une phase hybride et des carburants alternatifs qui permettraient une transition en douceur avec un ratio de 50 % de véhicules électriques en 2030 qui est l’objectif de Joe Biden. Une transition trop rapide comme le fait l’industrie automobile en ce moment va mener à une perte d’emploi massive. Les fournisseurs européens évaluent ce chiffre à 500 000 emplois d’ici à 2040. Plus la transition se fera en douceur, moins il y aura de perte d’emploi. Une chose est certaine, il y aura des pertes d’emploi, peu importe le scénario.

Il faut suivre les normes

Il ne faut pas croire que tous les constructeurs automobiles sont heureux de faire cette difficile transition. Des compagnies comme Porsche travaillent sur un carburant plus vert à base d’hydrogène pour diminuer de 90 % les émissions polluantes des carburants. Une réussite permettrait de garder sur la route des moteurs à combustion internes plus longtemps. Toyota explore l’idée de commercialiser à grande échelle des moteurs à hydrogène qui ne pollue pas. « L’électrification impose 50 % de coûts supplémentaires à l’industrie automobile », a souligné le PDG de Stellantis Carlos Tavares, la semaine dernière. Selon lui, le tribut est trop lourd à supporter pour l’industrie automobile et dépasse la capacité de payer.

Pourtant, le temps presse

Les gouvernements veulent bien faire en imposant des objectifs ambitieux aux constructeurs automobiles. Mais, sommes-nous en mesure de faire une révolution automobile en 10 ans alors que les moteurs à combustion n’ont pas encore révélé tous leurs secrets après plus de 100 ans d’amélioration ? Le laxisme des gouvernements de la planète à ne rien faire depuis si longtemps les rattrape. Le temps presse. Il faut agir vite et bien pour la planète. Demande-t-on l’impossible et si on l’obtient, ce sera à quel prix. Si nous devons foncer tête première comme semble vouloir le faire l’industrie, ce sera au prix de plusieurs sacrifices, comme les pertes d’emploi. Si nous attendons, les changements climatiques vont continuer de s’aggraver. Il n’y a pas vraiment de bonnes solutions

 

 

 

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