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L’automobile est en crise, mais les constructeurs ont le sourire


L’automobile est en crise, mais les constructeurs ont le sourire

Le marché automobile est encore au ralenti. Il faut attendre des mois, voire des années avant d’être en mesure de mettre la main sur un véhicule neuf et l’attente est encore plus longue pour un véhicule électrique. Les ventes de véhicules sont en forte baisse et pourtant, jamais les résultats financiers des constructeurs n’ont été aussi bons. Pourquoi ?

Des résultats records

Pendant que les ventes automobiles à l’échelle mondiale sont en baisse de 12 %, la majorité des constructeurs automobiles montrent des résultats financiers records. Les résultats de GM au deuxième trimestre 2022 ont été marqués par un revenu de 1,7 milliard de dollars pour un chiffre d’affaires de 35,8 milliards de dollars. Le groupe Stellantis enregistre pour le premier semestre un chiffre d’affaires de 115 milliards de dollars en hausse de 17 % par rapport à la même période un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant augmente de 44 % avec une marge à deux chiffres sur quasiment l’ensemble des marchés mondiaux. Volkswagen a augmenté ses profits de 5,7 % au cours du premier semestre. Ford annonce des revenus en hausse de 19 %. En général, tous les indicateurs sont au vert chez les constructeurs.

Tout est en hausse

Depuis un peu plus d’un an, les matières premières qui entrent dans la fabrication des véhicules à essence et électrique ont bondi en flèche. Le prix du lithium connaît une hausse de 13 % depuis le début 2022. Le prix du nickel a augmenté de 60 % depuis deux ans, le cuivre 27 %, le palladium, qui entre dans la composition des pots catalytiques, 30 %. Le caoutchouc a fait un bond de 16 % dans la dernière année. Toutes ces augmentations ont fait grimper le coût des véhicules qui a augmenté en moyenne de 20 % depuis trois ans. Le prix moyen pour un véhicule neuf au Canada est maintenant de plus de 50 000 $. Le Québec paye un peu moins avec un prix moyen tout près de 46 000 $.

Des carnets de commandes remplis et une file d’attente sans fin

Malgré tous ces facteurs, les concessionnaires vendent tout ce qu’ils ont en stock à prix d’or. Il est là le secret. Depuis le début de la pandémie, il est impossible de négocier le prix d’un véhicule, qu’il soit neuf ou d’occasion. Impossible non plus de négocier un taux d’intérêt. De plus, en raison de la pandémie, les concessionnaires n’ont plus de voitures dans la cour, donc pas d’inventaire à supporte et plus d’argent dans leurs poches. Il est clair qu’en ce moment la balle est dans le camp des constructeurs qui vendent tout ce qu’il fabrique des mois à l’avance. On se plaint de manquer de véhicule, mais les affaires vont tout de même très bien.

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