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Les radars suédois disparaissent mystérieusement des routes pour se retrouver dans des drones russes.


Les radars suédois disparaissent mystérieusement des routes pour se retrouver dans des drones russes.

Voici une histoire qui en trouble plusieurs. La Suède est victime pour la deuxième fois cette année d’une vague de vols des dispositifs automatiques de contrôle de la vitesse sur les autoroutes.

70 vols au mois d’août

La Suède a commencé à installer des caméras de contrôle de la vitesse en 2006 le long des routes de campagne et, depuis lors, ces équipements technologiques coûteux n’ont pratiquement jamais été vandalisés. Bien sûr, il arrive parfois qu’un conducteur en colère renverse un poteau ou vaporise de la peinture sur la lentille du radar, mais les autorités suédoises n’avaient pas constaté de vols de la technologie à l’intérieur des appareils avant le mois d’août dernier. Selon le New York Times, pas moins de 70 radars ont été détruits en seulement huit jours au mois d’août. Les vols ont repris en octobre et cette fois-ci près de 150 radars disparue des routes en septembre et octobre. Les experts dans le milieu croient que ces vols sont financés par la Russie qui utilise les radars pour ses drones pour la guerre en Ukraine.

Des vols coûteux

Le gouvernement suédois est préoccupé et estime que le remplacement de chaque radar coûte plus de 25 000 $. L’enquête faite par le ministère des transports suédois démontre que la plus récente vague de vols vise spécifiquement les caméras situées à l’intérieur des unités de contrôle de la vitesse, laissant derrière elles d’autres équipements de haute technologie comme le capteur radar et le processeur.
L’ampleur des vols ciblant les caméras a conduit les experts à s’interroger sur le motif de ces vols. Certains pointent du doigt la Russie, dont l’invasion de l’Ukraine a entraîné des sanctions technologiques à son encontre. « Les voleurs viennent de quelque part, mais les acheteurs viennent d’ailleurs », a déclaré Lars Wilderang, auteur et blogueur militaire, au New York Times. « Vous ne faites pas ce genre de gros vols systématiques si vous n’avez pas quelqu’un qui commande les produits ».

Embargo technologique

Les experts suggèrent que la Russie pourrait placer les caméras, des unités Nikon personnalisées, dans des équipements militaires comme des drones. Les autorités suédoises, cependant, n’ont pas confirmé le lien entre les vols et l’armée russe. D’une part, les objectifs utilisés dans les radars ne sont pas réglables et ne peuvent faire la mise au point que sur un objet situé à 15 mètres de distance. La police suédoise, quant à elle, dit ne pas vouloir spéculer sur ce qui reste une enquête ouverte. L’enquête est toujours en cours et personne n’ose se prononcer avant d’avoir des certitudes.

Avec des renseignements de Carscoops

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