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Chevrolet Corvette 1968 : la bonne C3


Nous voici rendus à notre troisième volet sur nos essais routiers de toutes les générations de la Corvette et l’heureuse élue est une version 1968. Il s’agissait en fait de la première année de cette troisième génération. Certains vous diront qu’on était alors dans les bonnes années de cette cuvée C3, car la décennie 70 et le début des années 80 n’ont pas donné d’aussi joyeux résultats.

Par contre, à la fin des années 60, là où le muscle était encore roi, les combinaisons mécaniques offertes avec la Corvette étaient plus qu’intéressantes. C’est le cas de la version essayée qui profitait d’un moteur V8 de 427 pouces cubes ; on est loin du 6-cylindres en ligne de 235 pouces cubes et 150 chevaux qui reposait sous le capot du premier modèle en 1953. Quant aux étalons du bloc de 427 pouces, ça dépendait de la configuration. En comptant le type de transmission qui lui était associé et la puissance disponible, l’acheteur avait neuf options. La cavalerie passait de 390 à 435 chevaux, selon le cas.

Autrement, en configuration de base, on retrouvait toujours le bon vieux V8 de 327 pouces cubes, bon pour 300 ou 350 forces, selon le travail effectué sous le capot avec le type de carburateur, entre autres (Rochester ou Holley).

Une Corvette 1968, qu’importe la version, on peut dire que ça avance.

Notre modèle

C’est peut-être un peu, beaucoup, pourquoi notre collectionneur propriétaire, François Dupuis, a choisi de restaurer un tel exemplaire ? En gros, on a pris le volant d’un modèle flambant neuf pour faire connaissance, ce qui a ajouté à l’expérience.

Associé au moteur V8 de 427 pouces cubes, on pouvait retrouver une transmission automatique ou manuelle. Attention, toutefois, car il y avait un changement d’importance cette année-là. En fait, la boîte automatique de base qu’était la célèbre Powerglide à deux rapports de General Motors laissait sa place à la Turbo-Hydra Matic à trois engrenages. C’est elle qui faisait équipe avec le bloc V8 de la version roulée.

Pour avoir mis à l’essai plusieurs véhicules équipés d’une Powerglide, une transmission indestructible, soit dit en passant, la 3-vitesses est mieux adaptée à une conduite de tous les jours avec la Corvette. Il s’agissait d’une option à 226,45 $ en 1968, un droit dont se sont prévalus 5063 acheteurs.

Au total en 1968, Chevrolet écoulait 28 566 Corvette ; 9936 coupés, 18 630 décapotables.

1968

Et qu’offrait comme différence la Corvette en 1968, lorsqu’elle s’est pointée chez les concessionnaires à l’automne 1967 ? D’abord, par rapport à 1967, l’extérieur et l’intérieur étaient redessinés. Les versions coupées pouvaient profiter d’un toit rétractable en T, ainsi que d’une vitre arrière amovible. Les phares escamotables fonctionnaient à l’aide d’un vacuum et se relevaient plutôt que d’effectuer une rotation, ce qui était le cas avec les modèles 1963-1967.

Deux autres particularités des éditions 68 retiennent l’attention. Le mécanisme pour ouvrir les portières a été unique à ce millésime. Il se compose d’une plaque sur le dessus de la portière et d’un bouton situé sur le panneau extérieur. Aussi, la Corvette 1968 sera la dernière à offrir la clef de contact sur la console d’instruments avant 1997.

Au volant

Après une courte reconnaissance du modèle, de sa grande qualité de restauration et de ses caractéristiques, le temps est venu de se glisser à bord. En comparaison avec les versions 1962 et 1964, on découvre un environnement où le confort est plus appréciable. On demeure à l’étroit, toutefois, alors que l’espace est compté pour les épaules, notamment.

Devant nous, un bloc d’instruments mis au goût du jour pour la fin des années 60, mais nettement moins joli que ce qui avait été jusqu’ici proposé. On sent un virage vers la fonctionnalité plutôt que l’esthétisme. Qu’on se comprenne, ce n’est pas laid. Même que l’abondance de jauges rondes à la console centrale ajoute à la sportivité de la présentation. Le volant demeure massif, ce qui n’aide en rien le confort lorsque vient le temps d’effectuer des manœuvres. On s’en balance, remarquez, car il y a beaucoup d’autres éléments à savourer aux commandes d’une Corvette 1968.

Et ça commence lorsqu’on tourne la clef de contact. Là, le V8 de 427 pouces rugit comme un lion qu’on s’apprête à laisser sortir de son enclos pour un peu d’exercice. Sur la route, chaque petit coup d’accélérateur se traduit par une réponse immédiate des organes mécaniques. La puissance qui est envoyée au train arrière a tôt fait de vouloir nous faire danser, ce qui exige un peu de retenu.

En comparaison avec le modèle d’ancienne génération, on a découvert une direction mieux calibrée, mieux dosée. Nul doute toutefois qu’en 1966 et 1967, on avait réalisé des progrès par rapport à 1962. Ce que j’ai surtout aimé de l’expérience, c’est ce lien direct entre le volant et les roues. Malgré un léger flou, typique des véhicules de cette époque, on sent cette connexion avec la route que l’on cherche vainement de nos jours.

Et ce son qui se laisse écouter comme une belle symphonie dont on ne se lasse jamais d’entendre. Magique, vraiment.

Les options

En terminant, quelques faits amusants sur les options.

La plus populaire a été l’essieu arrière Positraction. Pour 46,35 $, elle a été sélectionnée par 27 008 consommateurs. En revanche, seulement 80 clients ont opté pour le moteur 427 en configuration L88 (430 chevaux). Cette bagatelle coûtait 947,90 $. Avec un prix de base de 4320 $ pour la décapotable et 4663 $ pour le coupé, c’était considérable.

À notre prochaine rubrique, on jette un coup d’œil à une version 1987 de la génération C4.

 

 

 

 

 

 

 

 

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