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La chenillette Venturi Antarctica est le premier véhicule électrique utilisé près du Pôle Sud

Elle a été conçue pour fonctionner par -60°C


Pour la première fois de l’histoire, un véhicule électrique à chenilles est en service sur le Continent Blanc, non loin du Pôle Sud. Depuis le 10 décembre, les équipes de la station belge Princess Elizabeth effectuent des missions scientifiques à l’aide de leur première chenillette Venturi Antarctica. 

Depuis une semaine, ce véhicule électrique permet aux scientifiques de cette station de recherche de se déplacer avec leur matériel dans cette région de l’Antarctique de l’Est, tout en minimisant leur impact sur l’écosystème. 

Inaugurée en 2009, cette station de recherche est opérée par l’International Polar Foundation en collaboration avec le Secrétariat polaire belge. Située aux pieds de la chaîne de montagnes Sør Rondane, jusqu’à 40 chercheurs et techniciens des quatre coins du monde travaillent dans ses installations dont on dit qu’elles ne produisent aucune émission de carbone.

Un projet d’une douzaine d’années

La chenillette Antarctica est née d’une initiative de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. De retour d’un voyage sur ce continent, en 2009, le souverain monégasque, qui avait visité 22 sites de recherches, avait constaté qu’aucune ne disposait de véhicule « zéro émission ». À son ouverture, par exemple, la station Princess Elizabeth avait trois chenillettes Prinoth à moteur diesel. 

C’est alors qu’il demande à Gildo Pastor, président du Groupe Venturi, d’étudier la faisabilité de la conception d’un véhicule « vert » pour les stations de recherche scientifique de l’Antarctique. 

Douze années se sont écoulées et, le 5 juin dernier, cette chenillette Venturi a été présentée au Prince. Il s’agit de la troisième génération du véhicule mis au point par Venturi.

Reportage de MonacoInfo diffusé en juin 2021.

Véhicule qui se veut polyvalent

Cette chenillette a un poste de pilotage avec deux places. Derrière, deux banquettes longitudinales peuvent accueillir 4 personnes. Puisqu’elles sont rabattables, l’aire arrière peut aussi servir à transporter du matériel. 

Son châssis tubulaire est habillé d’une carrosserie de fibre de carbone au vitrage réduit, afin d’optimiser l’isolation thermique. Pesant 2,5 t, cette chenillette mesure 3,46 m de long. Elle est donc plus courte qu’une Kia Rio5 (4,1 m). 

Deux moteurs électriques de 60 kW lui permettent d’atteindre une vitesse de pointe de 25 km/h. Ils sont alimentés par une batterie de 52,6 kWh qu’on recharge en 2 à 18 h et qui permet de parcourir 50 kilomètres, quelle que soit la température précise le constructeur. Car ce véhicule peut fonctionner à des températures atteignant -60°C.

Pour accroître la polyvalence de cette chenillette, une batterie supplémentaire peut être ajoutée, soit sur la partie arrière du véhicule, soit sur une luge servant aussi de remorque. On ignore toutefois quel gain d’autonomie on retire de cette seconde batterie. 

Notons, en outre, que le toit couvert de panneaux photovoltaïques permet d’accumuler 2 kW d’électricité en 24 heures, ce qui suffirait à alimenter les radios et le chauffage. 

Spécialiste dans la conception de véhicules électriques, Venturi a tiré profit de l’expérience accumulée avec l’écurie ROKiT de Formule E. Or, les moteurs, qui servent aussi de freins, disposent d’un programme de gestion du freinage qui s’apparente, tout comme le système de gestion de l’énergie de la batterie, à ceux développés pour les monoplaces de Formule E.

Photos : Venturi.

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