Les voitures neuves s’entassent dans les ports allemand, faute de bateaux
Le port allemand de Bremerhaven est confronté à d’importants problèmes de congestion, avec des voitures qui encombrent la zone en attendant d’être expédiées vers l’Amérique du Nord et d’autres grands marchés dans le monde. Cette situation, associée à une forte demande de véhicules et à des temps d’attente déjà longs pour les nouveaux modèles, ne fait qu’exacerber les problèmes d’approvisionnement déclenchés par la pandémie de 2020.
Une tempête parfaite
De multiples problèmes se sont combinés pour créer une tempête parfaite qui encombre le port. Bremerhaven est confronté à un manque de chauffeurs pour faire sortir les cargaisons du port. Le port manque de chauffeurs de camions pour transporter les conteneurs, ainsi que de chauffeurs de rouliers pour débarquer les véhicules des navires. Un flot de véhicules de Stellantis, Tesla, BMW, Renault et Volvo, entre autres, s’entasse dans les installations. L’espace au terminal d’expédition est également rare en ce moment, en raison des exercices militaires en cours dans certaines zones.
Et en plus, il n’y a pas de bateau
La cerise sur le sundea est le manque de transporteurs maritimes de véhicules ne fait qu’aggraver le problème. Le problème est tel qu’il a forcé la compagnie maritime Wallenius Wilhelmsen à refuser les réservations pour les expéditions de voitures vers l’Amérique du Nord en octobre et novembre. Les exportations de décembre pourraient également être annulées si la situation ne s’améliore pas, selon l’analyse des données maritimes réalisée par VesselsValue.
On cherche des navires
La société estime qu’il manque 13 navires à la flotte mondiale d’expédition de voitures par rapport à décembre 2019, en grande partie grâce à la mise au rebut de multiples navires après le début de la pandémie de COVID-19 en 2020. D’autres ont tout simplement coulé comme celui de Volkswagen, ajoutant au problème. Ces chiffres ne devraient pas grimper de manière significative jusqu’à ce que de nouveaux navires soient livrés en 2024, selon le responsable des transporteurs de véhicules de VesselsValue, Dan Nash.
Des mois de retard
Le temps d’attente pour les transporteurs de véhicules a régulièrement dépassé les 50 heures cette année, avec un pic de 60 heures en septembre 2022. Traditionnellement, ce temps d’attente a rarement dépassé 30 heures les années précédentes, selon les données de VesselsValue. Les experts en logistique ont qualifié les retards de « massifs ». Les expéditions de voitures à destination du Canada et des États-Unis seraient retardées non pas de plusieurs semaines, mais de plusieurs mois.
Avec des renseignements de The Drive