hyundai Accent 2014

Hyundai Accent

Une belle histoire d’amour

Le constructeur sud-coréen a bien fait de s’inscrire tôt dans le segment des sous-compactes dans les années 90. Avec le temps, l’Accent est devenue un modèle que les Québécois adorent. Au début, la petite représentait une offre très abordable pour l’automobiliste moyen, mais, depuis 2012, Hyundai a rehaussé les standards pour affronter cette marrée de sous-compactes qui inonde désormais notre marché. Hyundai n’a toutefois rien à craindre, puisque sa petite est bien nantie pour faire face à la musique !

Carrosserie

Si l’ancienne version était sympathique, celle-ci est carrément plus intéressante sur le plan visuel. Le museau de la voiture n’est pas sans rappeler le langage introduit sur le Tucson, la Sonata ou l’Elantra, ce qui est une bonne chose. En fait, celui de l’Accent est probablement le plus homogène du lot. Personnellement, je dois affirmer que je préfère la version à hayon, en raison de cette fenestration latérale et de cette nervure qui débute derrière l’arche de roue avant pour se terminer au feu arrière dans le cas de la berline. Cette dernière est plus sobre que la version à 5 portes qui est munie de feux verticaux relativement imposants à l’arrière. À ce chapitre, on aime ou on déteste !

Habitacle

Difficile de croire qu’on est assis dans une voiture économique quand on prend place à bord de cette petite puce. Les matériaux sont vraiment de belle facture… pour une voiture sous-compacte. Le mélange de plastique noir mat agencé au noir lustré sans oublier les détails argentés est de bon goût. Hyundai n’a pas cherché à réinventer la roue dans ce cas-ci, la disposition des principales commandes étant simple, la position de conduite étant également facile à trouver. Mentionnons tout de même que la vision arrière pourrait être plus généreuse. Les occupants des places avant profitent d’un espace raisonnable, tandis que, à l’arrière, c’est plus limité, mais tout de même fort acceptable pour une petite voiture.

Mécanique

Ici, le choix se limite à une seule mécanique, soit un moteur à 4 cylindres de 1,6 litre à injection directe de carburant d’une puissance de 138 chevaux et d’un couple optimal de 123 livres-pieds. Sans être un foudre de guerre, ce moteur se révèle suffisant pour une conduite au quotidien. Toutefois, avec un coffre bien rempli et quatre occupants à bord, l’Accent risque de s’essouffler dans les pentes de l’arrière-pays. Heureusement, dans ce segment, les constructeurs n’ont pas abandonné les conducteurs qui préfèrent remuer un levier pour changer les rapports de la boîte de vitesses. Il est donc possible d’opter pour une bonne vieille boîte manuelle à 6 rapports, si vous ne voulez pas de la boîte automatique qui compte le même nombre de rapports. Pour pleinement exploiter la mécanique, il est préférable d’opter pour la boîte manuelle qui manque toutefois de précision. Remarquez, la boîte automatique n’a absolument rien à se reprocher, les changements de rapports étant très efficaces pour économiser du carburant.

Comportement

Les sous-compactes ont grandi au fil des années, une affirmation qui s’applique évidemment à la Hyundai Accent. C’est pourquoi, à son volant, on a presque l’impression de conduire une voiture compacte du début des années 2000. La direction demeure légère, ce qui est parfait pour les manœuvres urbaines, tandis que la suspension est pensée pour le confort avant tout. N’allez surtout pas croire que l’Accent manque d’agilité. En fait, c’est tout le contraire, car cette petite est amusante à conduire tant sur l’autoroute – avec 138 chevaux, l’Accent peut désormais dépasser sans hésitation – que sur les routes plus sinueuses. De plus, l’insonorisation s’est grandement améliorée avec cette génération, tandis que l’équipement à bord se fait plutôt généreux.

Conclusion

Vous le savez, les produits Hyundai n’ont plus cet écart de prix considérable par rapport à la concurrence. Même que dans certains cas, ils sont plus chers. Dans le cas de l’Accent, le prix d’entrée a augmenté, mais le produit est carrément de meilleure qualité. Face à la concurrence, l’Accent se défend très bien. Avec ce riche équipement livré d’office, ce solide châssis et cette mécanique moderne, la petite sud-coréenne n’a rien à envier aux autres représentantes de son segment. Ce n’est pas pour rien qu’il s’écoule une Accent sur deux au Québec par rapport au reste du pays. L’histoire d’amour avec la Belle Province se poursuit.

Forces

Belle gueule

Habitacle très bien assemblé

Mécanique moderne

Faiblesses

Design qui risque de vieillir rapidement

Moteur un peu rugueux

Volant non télescopique