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Toyota Prius Prime SE


Toyota est dans une drôle de position ces jours-ci. Le constructeur japonais a pris du retard dans le virage électrique de ses produits et a tenté de ralentir tout le secteur en vantant les mérites de l’hydrogène. Et là, son nouveau patron vient de faire volte-face et promet que Toyota deviendra rapidement un leader de l’électrification.

Et pendant ce temps-là, ses ingénieurs ont conçu une nouvelle génération de la Prius Prime, la version branchable de la populaire hybride japonaise, qui donne l’impression que si Toyota y mettait un peu plus d’efforts, le groupe pourrait sérieusement rivaliser avec les leaders du marché que sont Tesla et Chevrolet.

Avant de parler de la Prius Prime 2024, mentionnons juste que Toyota a déjà dans ses cartons les plans de la prochaine génération de sa berline compacte à deux têtes, et qu’elle devrait être au moins deux fois plus efficace que le modèle qui vient d’être mis sur la route, à un prix à peu près identique. Il faudra seulement attendre jusqu’en 2028 pour voir ce modèle apparaître au catalogue, malheureusement.

Le modèle qu’on peut acheter entre temps n’est quand même pas dénué d’intérêt, qu’on se comprenne bien. Au contraire, en fait. On pourrait dire que Toyota a produit ce qui aurait pu, dans une réalité alternative à la nôtre, être la troisième génération de la Chevrolet Volt.

D’abord, disons que la Prius Prime 2024 est la plus jolie incarnation de la Prius jamais produite par Toyota. C’est déjà un gros plus. Sa silhouette ressemble un peu à celle de la Volt, en fait. La voiture continue d’être très aérodynamique, et ses lignes ont encore une petite touche futuriste, mais le résultat final est à notre avis pas mal plus réussi que dans le passé.

Ensuite, son autonomie électrique de plus de 70 kilomètres par charge est tout à fait acceptable. Évidemment, on en voudrait toujours plus, et il y en aura pour demander 100 kilomètres par charge. Ça viendra peut-être sur la Prius Prime 2028, mais en attendant, les 70 à 75 km offerts à chaque recharge suffiront à réduire à presque rien la consommation d’essence au quotidien d’une majorité de Canadiens.

Statistique Canada calcule que 75% des Canadiens parcourent moins de 64 km par jour, dans l’aller-retour entre la maison et le bureau.

Notez que les 72km d’autonomie électrique sont obtenus au volant du modèle de base, la Prius Prime SE. L’autonomie de la XSE est réduite à 65 km. La principale différence est que ce modèle a droit à des roues de 19 pouces. La XSE coûte aussi 4500$ de plus que la SE, dont le prix de détail démarre à 42 000$.

C’est un peu dommage, car le grand écran de 12,3 pouces des versions plus équipées de la Prius pourrait attirer beaucoup d’acheteurs. Tout le reste est essentiellement du tape-à-l’œil que vous ne regretterez pas de ne pas avoir, si ce que vous cherchez est une voiture peu énergivore. De base, la Prius Prime a les sièges chauffants et le voilant chauffant, donc on a là un véhicule quatre saisons.

Un véhicule à roues motrices à l’avant, qui, on le rappelle, n’a besoin que de bons pneus d’hiver pour se sortir de la plupart des situations où la neige et la glace rendent la conduite plus difficile. Pas besoin de quatre roues motrices à tout prix, ni même d’un VUS, quand on ne sort jamais des routes asphaltées du Québec…

En revanche, un VUS, ou en fait bien d’autres voitures de format compact, ont un avantage sur la Prius : l’espace utile à l’arrière est plus généreux. La silhouette de la Prius avec un toit en pente douce réduit le dégagement pour la tête à l’arrière, et rend le coffre un peu trop étroit à notre goût. Toyota aurait pu être plus généreux à ce niveau.

Peut-être que la Prius Prime 2028 fera mieux là aussi. Entre temps, c’est ce que nous offre le modèle actuel. Et honnêtement, pour tous ceux qui hésitent à passer au 100% électrique, c’est un excellent pas dans la bonne direction. À condition, évidemment, de la brancher le plus souvent possible…

 

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