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Toyota GR86 Trueno: tonnerre en boîte


La voiture essayée cette semaine n’est pas à proprement parler totalement inaccessible. Son prix de détail est de 41 000 $ tout inclus, sauf les taxes. Sauf que les acheteurs qui en obtiendront une, eux, sont littéralement triés sur le volet, puisque Toyota Canada n’a que 50 exemplaires à vendre au pays de son petit coupé sportif GR86 édition Trueno.

Pour commencer, précisons que «Trueno», en espagnol, signifie «tonnerre» en français. Et en japonais, «Trueno» réfère à un duo de petites sportives mises en marché par Toyota durant les années 1980, sous le nom de Corolla Levin et Sprinter Trueno. Ces deux modèles-là étaient aussi connus sous le nom de code AE86. On parle de petites sportives à moteur avant et à roues motrices arrière.

Vous aurez compris que le coupé Toyota GR86 Trueno est un énorme clin d’œil à ces modèles-là. Ce n’est évidemment pas tout, puisque le coupé GR86 actuel est la deuxième génération d’une petite sportive conçue en commun par Toyota et Subaru, chez qui on parle plutôt du coupé BRZ.

Aussi bien le dire tout de suite : le GR86 actuel est probablement la dernière collaboration entre les deux marques japonaises dans ce segment, puisque Toyota songe à tout développer à l’interne pour sa prochaine version. Ce serait toujours une petite sportive, mais elle aurait un moteur hybride signé Toyota, entre autres choses, plutôt que le 4 cylindres boxer, à plat, qui anime le modèle actuel et qui transpire l’ADN de Subaru.

Ça n’enlève rien au coupé GR86 actuellement en vente, cela dit. C’est vraiment une bête assez unique en son genre, vu son format, son comportement et même son prix, qui démarre un poil au-dessus des 32 000 $. Le GR86 édition Trueno est encore plus exceptionnel, vous l’aurez compris. Sa mécanique est grosso modo la même, excepté que Toyota a opté pour des disques Brembo plus mordants, une suspension un peu plus ferme et des roues de 18 pouces exclusives. Tout ça est enrobé d’une finition deux tons avec des bandes noires sur le capot et sur les portières. L’habitacle aussi a une finition noire qui est elle aussi unique.

Un truc qui est apparent du premier coup quand on embarque dans un GR86 Trueno, c’est qu’on embarque aussi dans une autre époque. Donc, l’idée de faire un clin d’œil au passé était probablement la bonne. La première chose qu’on découvre, évidemment, c’est la présence d’un levier de transmission manuelle, qui comporte six rapports. Ça, c’est la bonne nouvelle.

La moins bonne, c’est qu’on hérite aussi des défauts d’un coupé 2+2 datant des années 1980 : la banquette n’en est pas une, ou en tout cas, il est impossible d’y asseoir quelqu’un étant donné que les baquets avant s’appuient complètement sur la banquette, et qu’il n’y a donc aucune place pour les jambes d’un éventuel occupant. Au moins, on peut y déposer quelques sacs…

C’est nécessaire, car le rangement est pas loin d’être inexistant, par ailleurs. Le coffre est court et peu spacieux. L’habitacle est reculé et réduit son espace utile. Et à l’avant, on ne trouve guère plus que deux porte-gobelets. Même la radio a un je-ne-sais-quoi de rétro, tant son écran est petit.

Autrement dit, tout est conçu pour qu’on se concentre sur la conduite, ce qui n’est pas si mal. Le moteur est pas mal plus vibrant et énergique qu’on l’anticipait. Son chrono au 0-100 km/h est de 6 secondes, ce qui est très bien, et même s’il n’hérite que de 228 chevaux, le coupé exploite à fond chacun de ces chevaux. On a l’impression de conduire une sportive bien plus grosse que celle qu’on a entre les mains… Évidemment, ceux qui vont pousser un peu plus la machine vont découvrir qu’elle survire facilement, mais que l’électronique, qui est super nerveuse, s’assure d’éviter toute forme de perte de contrôle.

D’ailleurs, et prenez ça comme un choc des générations, mais l’aide électronique à la conduite est très, très intrusive. Elle empêche de conduire cette sportive «comme dans le temps». Mais elle permet aussi de mettre sur la route une sportive qui est moins dangereuse qu’elle l’aurait été sinon.

En fait, on finit par se demander à quel point ce modèle-là est nécessaire… à une époque où les électriques sont plus performantes que les autos à essence, on finit par avoir plus hâte qu’autre chose à la génération suivante du Toyota GR86 Trueno (ou pas).

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