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Électrifier les véhicules commerciaux, ça presse


Électrifier les véhicules commerciaux, ça presse

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : les véhicules commerciaux représentent 20 pour cent de tous les véhicules sur la route au Canada, mais ils produisent 60% des émissions de gaz à effet de serre de tout le secteur du transport. Dans sa lutte contre les changements climatiques, le Canada a donc avantage à prioriser ces véhicules.

C’est ce que conclut, en somme, la firme Deloitte Canada, dans un rapport publié un peu plus tôt cette semaine et qui s’intitule Pour des parcs branchés : choisir l’infrastructure de recherche et l’écosystème, un titre un peu plate mais qui cache un rapport qui pourrait sauver le projet de rendre carboneutre le secteur du transport routier au pays d’ici 2040 ou 2050, selon la cible que vous avez en tête.

Rappelons que l’objectif du Canada est que 100% des véhicules légers vendus au pays soient à zéro émission au plus tard en 2035, mais que la même cible pour les véhicules commerciaux a été fixée pour 2040. Tout ça vise à ce que le pays soit en principe entièrement carboneutre au plus tard en 2050.

Et pour y arriver, il faut appuyer sur la pédale, et la bonne, explique Deloitte. Celle qui permettra d’accélérer la décarbonation des véhicules commerciaux, plutôt que celle qui vise à électrifier la totalité des véhicules légers. Ça tombe à pic, car on sent une certaine fatigue du côté des consommateurs, qui ne trouvent pas de véhicules électriques à un prix raisonnable, ce qui les décourage dans leur volonté de participer à la lutte contre les changements climatiques.

Et ça se comprend.

Ce que Deloitte propose, c’est de mieux aider les entreprises à remplacer leurs propres véhicules à moteur thermique pour s’attaquer plus rapidement à la portion des véhicules qui polluent le plus. Ça tombe sous le sens.

La firme recommande donc aux entreprises de commencer immédiatement à penser à la façon dont ils prévoient remplacer leurs véhicules actuels, et à agir en conséquence. Ça signifie qu’il faudra probablement investir dans une solution de recharge, si les prochains véhicules sont électriques, ou à une façon de faire le plein d’hydrogène, s’ils sont à hydrogène. Ça peut mener à l’installation d’une infrastructure au sein de l’entreprise, ou à un partenariat avec un fournisseur externe.

Deloitte demande aussi au gouvernement de revoir son aide aux entreprises pour favoriser les solutions de production et de stockage d’électricité en entreprise. La firme demande aussi aux gouvernements de faire la promotion dès maintenant de la recharge bidirectionnelle, pour aider les entreprises à mieux gérer l’énergie stockée dans leurs véhicules.

Tout ça a plein de bon sens. La balle est désormais dans le camp des gouvernements et des entreprises. Et si ça peut apporter un peu de répit aux consommateurs, tant mieux.

 

 

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