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Shelby remporte une victoire devant les tribunaux au sujet de la célèbre Eleanor

La Shelby 500GT Eleanor aura été la vedette de poursuites hollywoodiennes... et de poursuites légales


Shelby remporte une victoire devant les tribunaux au sujet de la célèbre Eleanor

Nombre de passionnés de films d’action vouent un culte à Eleanor, cette vedette à quatre roues, tantôt Ford Mustang, tantôt Shelby GT500 qu’on a vue dans trois films à succès du producteur et réalisateur américain Henry Blight Halicki : Gone in 60 Seconds (1974), The Junkman (1982), Deadline Auto Theft (1983), de même que la reprise de Gone in 60 Seconds mettant en vedette Nicolas Cage et Angelina Jolie (2000).

Ce succès a naturellement inspiré à divers entrepreneurs l’idée de recréer Eleanor. Même Carroll Shelby a tenté sa chance, une idée qui l’a cependant entraîné dans une longue poursuite entamée par Denice Shakarian Halicki, la veuve de H.-B. Halicki. C’est son entreprise, Eleanor Licensing LLC, détient les droits sur les Mustang nommés Eleanor. Du moins, jusqu’ici, c’est ce qu’elle croyait.

Un communiqué publié par le Trust Shelby le 9 décembre nous apprend qu’un jugement prononcé le 29 novembre dernier par la cour du District central de la Californie statue que les véhicules nommés Eleanor montrés dans les films Gone in 60 Seconds, The Junkman et Deadline Auto Theft ne « méritent pas de protection du droit d’auteur à titre de ‘‘personnage’’ ».

Dans un document de 41 pages, la cour reproche à Mme Halicki et à son avocat d’avoir induit en erreur les tribunaux antérieurs par une « triste pratique consistant à embellir les faits », ce qui aurait même engendré des « inexactitudes factuelles ».

Sur la base d’un examen indépendant de ces films, la cour a conclu que diverses déclarations de Mme Halicki et de son avocat les concernant étaient « manifestement fausses » ou à tout le moins « un embellissement » de la réalité.

Héritière de Henry Blight Halicki

Il faut rappeler qu’après la mort de H.-B Halicki, son épouse a hérité des droits d’auteur sur ses films et sur les personnages de ses films. Or, dans le premier film de cette série, sorti en 1974, chaque automobile porte un nom, ce pour quoi Mme Halicki a toujours prétendu que les autos appelées Eleanor étaient des personnages, au même titre que les personnages interprétés par les acteurs.

Sur la base de cet argument, au fil des ans, elle a même vendu des droits à diverses entreprises qui ont fabriqué des miniatures d’Eleanor.

La bataille l’opposant à Carroll Shelby a débuté en 2004. Cette année-là, Shelby et Unique Performance, une entreprise texane, s’étaient associés pour produire des Shelby GT500E décrites comme des reproductions d’Eleanor. Mme Halicki s’y était naturellement opposée par des voies légales. Un jugement prononcé par la cour en novembre 2008 lui avait donné raison.

Mais, malgré ses 85 ans, Shelby n’allait pas en rester là. Lui et ses avocats avaient alors mis en doute l’argument selon lequel la Shelby GT500 du film de 2000 était un personnage protégé par des droits d’auteur. Après sa mort, survenue en 2012, le Trust Shelby a poursuivi la bataille.

Dix ans plus tard, le Trust Shelby n’a donc pas hésité un instant à publier son communiqué, le 9 décembre, en le titrant triomphalement : « La bataille légale de Shelby entourant ‘‘Eleanor’’ a pris fin. Shelby a gagné ! »

Photo : Trust Shelby

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