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Acura TLX Type S 2024 : quasi parfaite


On le dit souvent, la voiture parfaite n’existe pas. Cependant, certains constructeurs osent s’approcher de l’objectif ultime d’en fabriquer une avec certains de leurs modèles. C’est le cas d’Acura avec la TLX, une berline extraordinaire qui demeure trop méconnue.

Voici quelques réflexions concernant la version Type S, récemment mise à l’essai.

Savoir-faire et savoir-être

Le savoir-faire d’Acura n’a pas à être remis en cause. La division de luxe de Honda propose des modèles qui respirent la qualité et qui jouissent d’historiques de fiabilité bien meilleurs à ce que la moyenne de l’industrie propose.

Seulement, on dirait que la compagnie ne maîtrise pas le savoir-être. Ce que j’entends par là, c’est qu’elle ne réussit pas à se vendre comme elle a jadis su le faire. À une certaine époque, les produits Acura étaient convoités, respectés, désirés. Aujourd’hui, ils se fondent beaucoup trop dans la masse.

Bien sûr, la firme est en partie responsable de cet état de fait. Les mauvaises décisions ont été nombreuses depuis 20 ans, tout comme la proposition de produits moribonds ; un véhicule bien construit et fiable, mais qui est laid à mourir, trop cher et peu utile, ça n’aide pas une cause.

J’ai en tête l’ancien ZDX.

Ajoutez à cela que la marque a toujours eu à composer avec une concurrence très forte en provenance de l’Allemagne, sans compter que du côté japonais, Lexus a réussi à faire ce qu’Acura a toujours espéré accomplir.

Bref, on sait faire de bons véhicules, mais on ne vise pas toujours juste et on a de la difficulté à s’affirmer.

La TLX

La TLX a été introduite en 2014 pour l’année 2015, mais son histoire nous ramène bien plus loin en arrière. Elle démontre aussi à quel point Acura s’est souvent cherchée.

En fait, la TLX est venue remplacer deux voitures excellentes, mais qui n’arrivaient pas à s’imposer ; la TSX et la TL. En 2021, une deuxième génération était lancée.

La bonne recette

Avec cette cuvée actuelle, Acura a assurément trouvé la bonne recette. Ce qui est triste, c’est que cela survient au moment où la berline continue de perdre du terrain vis-à-vis les VUS, si bien que la situation du modèle demeure fragile sur le marché.

Et qu’est-ce qui fait de cette voiture une berline quasi parfaite ?

Plusieurs éléments, en fait.

Dans un premier temps, il faut parler de l’environnement qui nous attend à bord. Bien installé dans le siège du conducteur, on est placé devant une planche de bord au design magnifique, assurément l’une des plus belles de l’industrie. L’éclairage, la nuit venue, est riche et met en valeur l’ensemble.

En matière d’ergonomie, les commandes sont bien disposées et tout tombe facilement dans la main. Mieux, les boutons sont omniprésents, ce qui est facilitant. On a tendance à l’oublier avec l’abondance d’écrans tactiles aujourd’hui, mais de bons vieux boutons, c’est efficace et ça nous permet de garder les yeux sur la route.

Il y a une tache cependant, et ce n’est pas la première fois qu’on la dénote chez Acura. Cette TLX est toujours pourvue de l’horrible pavé tactile qui donne accès à l’écran du système multimédia. Son manque de précision nous mène inévitablement à utiliser un langage ordurier tellement l’expérience est désagréable.

Autrement, le niveau de confort est excellent, la position de conduite qu’on réussit facilement à se trouver est parfaite, et le niveau d’insonorisation est tel qu’on apprécie l’ambiance à bord.

La conduite

Évidemment, ce qui fait que le modèle devient intéressant, c’est sa conduite. C’est bien beau un bel environnement, mais si l’expérience au volant est un supplice, on va rapidement déchanter.

Or, la TLX marque ici des points ; beaucoup de points. La souplesse de ses mécaniques, que ce soit le 4-cylindres turbo de 2,0 litres de la variante A-Spec ou encore le V6 turbo de 3,0 litres de la livrée Type S essayée, est à souligner. Honda demeure à la base un motoriste ; il ne faut jamais perdre cette réalité de vue.

Ainsi, lorsqu’on enfonce l’accélérateur, on obtient une réponse efficace, mais tout en douceur. La boîte automatique à dix rapports qui fait le lien avec les roues se laisse oublier, ce qui est une excellente nouvelle. Je le répète souvent, mais une boîte de vitesse qui se fait oublier et une boîte efficace.

Quant à la puissance, qui pointe à 355 chevaux et 354 livres-pieds de couple avec la variante Type S, c’est bien suffisant. Oui, certains modèles rivaux en offrent plus, mais à moins d’avoir accès à un circuit pour s’éclater, on circule toujours des routes où la vitesse maximale permise est de 100 km/h, ne l’oublions pas.

Et la vitesse pure n’est pas ce qui séduit avec cette TLX. C’est plutôt l’équilibre qu’elle propose entre la performance et le grand confort. À la console centrale se trouve une molette qui nous permet de faire basculer les modes de conduite entre les réglages Confort, Normal, Sport et Sport+. Généralement, les différences ne sont pas énormes d’un réglage à l’autre, mais ici, c’est bien perceptible. Ainsi, sur l’autoroute, le mode confort nous permet de survoler les imperfections de la route. En revanche, le mode Sport, qui raffermit les suspensions et fait grimper les révolutions du moteur, nous connecte au bitume, avec pour mission avouée de nous faire ressentir la moindre bosse, la moindre crevasse, le moindre caillou qui se trouve sur notre trajectoire.

À l’amorce d’une belle courbe, on change le mode et l’on passe en « mode » attaque. La voiture colle avec aplomb, nous foutant le sourire aux lèvres chaque fois. Une fois la manœuvre terminée, c’est le retour en mode confort. On se surprend à faire souvent l’exercice au volant d’une TLX.

La perfection ? On n’en est pas loin. En fait, l’agrément se rapproche grandement de ce qu’on retrouve avec une BMW de Série 3, par exemple. Avec la fiabilité en prime.

Ce qui manque, je fais probablement partie du 0,5 % qui en profiterait, c’est l’option d’une boîte manuelle. Avec une troisième pédale, et un écran tactile plutôt que ce qu’on nous propose actuellement, l’Acura TLX serait parfaite. Je sais, je rêve, surtout avec le recul incessant de la boîte mécanique à travers l’industrie.

Conclusion

On me demande souvent vers quel modèle je me tournerais si j’avais à me choisir un véhicule. Je ne vous dirai pas que la TLX serait la première voiture sur ma liste, mais je peux vous affirmer qu’elle serait considérée, surtout dans sa fourchette de prix (56 463 $ à 66 464 $).

Une excellente proposition, et assurément à découvrir, si ce n’est déjà fait.

 

 

 

 

 

 

 

 

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