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Le Canada a besoin de plus d’autobus scolaires électriques!


Le Canada a besoin de plus d’autobus scolaires électriques!

C’est le message que l’organisme environnemental Equiterre envoie cette semaine au gouvernement fédéral. Le Canada, on le sait, a fixé des seuils de ventes de véhicules zéro émission en 2035 et en 2040 pour les véhicules moyens et les véhicules lourds. L’objectif est que tous les véhicules vendus en 2040 soient des véhicules à zéro émission. Les autobus, y compris les autobus scolaires, tombent dans cette catégorie de véhicules.

Mais ce n’est pas assez, dit-on du côté d’Equiterre. L’organisme s’inquiète entre autres du fait qu’aux États-Unis, on a adopté une politique qui cible spécifiquement les autobus jaunes, ce qui fait que les rares autobus électriques produits sur le continent s’en vont d’abord chez nos voisins du sud, ce qui les rend plus difficiles à acheter chez nous.

Il faut aussi ajouter qu’une stratégie fédérale spécifique pour les autobus scolaires rendrait l’aide à l’achat plus claire pour les transporteurs scolaires. Au Canada, les gestionnaires d’autobus scolaires sont pour la plupart aussi les responsables des commissions scolaires. Ce ne sont pas des experts en transport ou en financement public. Pour eux, il n’est pas évident de découvrir que cinq ou six programmes séparés sont offerts par les provinces et par Ottawa pour les aider.

Résultat : s’ils achètent un autobus sans aide financière, ça prend jusqu’à 19 ans pour amortir le coût payé en plus pour un autobus électrique, plutôt qu’au diesel. Ça refroidit les ardeurs, ça. Et même avec l’aide fédérale, on réduit cette période à un peu moins de 4 ans. C’est mieux, surtout que la vie utile d’un autobus scolaire est d’environ 12 ans, au Canada.

Mais en faisant le ménage dans tout ça, Ottawa pourrait accélérer la transition électrique des autobus jaunes, surtout qu’on en compte 50 000 seulement au pays.

Notons qu’au Québec, où la cible provinciale est que deux autobus scolaires sur trois sur la route en 2030 soient à zéro émission, on tarde aussi à voir le virage s’amorcer. Les transporteurs ont passé 900 commandes l’an dernier, mais les véhicules tardent à être livrés.

Tout le monde souhaite faire la transition vers des moyens de transport plus propres, mais clairement, ce n’est pas si simple. Si Ottawa veut atteindre ses cibles, il va falloir faire un petit effort de plus pour aider les transporteurs scolaires…

 

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