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Mercedes-Benz EQS


Le Mercedes-Benz EQS est l’équivalent pour la marque allemande du Model S, et peut-être même du Model S édition Plaid, un terme anglais qui signifie « tissu écossais », soit dit en passant. Il a certainement le prix qui va avec une telle prétention : le modèle essayé, l’EQS 580 4Matic, coûte au bas mot 158 000 $. Avec les options, car on connait l’amour sans limite que vouent les constructeurs allemands aux très coûteux groupes d’options, la facture totale s’élève à 179 000 $.

Les options qui, en passant, comprennent des télés pour les passagers à l’arrière, et un affichage tête haute de grand format que Mercedes-Benz appelle sa «réalité augmentée MBUX». Le système MBUX est en gros le système multimédia évolué que Mercedes intègre depuis quelques années dans ses nouveaux véhicules. À bord de l’EQS, il prend la forme d’une très large surface lisse et tactile faisant 56 pouces de large et dans laquelle sont incrustés par moins de trois écrans. Il y en a un derrière le volant, une dans la console centrale et un autre du côté du passager.

Ce troisième écran est un peu redondant, puisqu’il fait la même chose que l’écran central. On peut lui jumeler un casque d’écoute Bluetooth par contre pour avoir son propre petit centre de divertissement individuel.

Toujours du côté passager, on trouve dans le coffre à gants un petit espace dans lequel on peut insérer une bouteille de parfum qui est utilisé par la climatisation pour changer l’odeur à bord du véhicule. La fragrance qu’on a pu flairer durant notre essai rappelait la rose, ou en tout cas, une visite chez le fleuriste. C’est amusant au début mais certaines personnes de mon entourage ont trouvé ça vite agaçant.

Bref, beaucoup de gadgets à bord de l’EQS tout électrique de Mercedes-Benz. Et je n’ai pas parlé des bandes lumineuses DEL qui font le tour de l’habitacle, dont la couleur change et qui peut même clignoter en rouge pour signaler qu’on est tout près d’entrer en collision avec un obstacle près du véhicule. Ça, j’ai trouvé ça vraiment chouette. Tout comme les sièges avec vibromasseurs intégrés, qui rendent très confortables les séjours de longue durée au volant ou du côté passager.

Parlant du volant, pour revenir à la comparaison avec le Model S de Tesla, sachez que l’expérience n’est pas du tout la même. C’est tout le contraire. Le Model X est spacieux et minimaliste au risque d’avoir l’air désert. L’EQS est enveloppant, le tableau de bord est trop chargé et l’appui-coude central est énorme et occupe un espace très important entre les deux sièges. Il comprend un petit pavé tactile pour commander la radio, de façon très limitée, et à rétroaction haptique. Il fait sacrer plus qu’autre chose. Il est tellement mal foutu qu’on ne s’en sert jamais.

Malheureusement, le système MBUX de Mercedes-Benz montre un peu ses limites à bord de ce véhicule-là. La commande vocale va bien mais est limitée dans ses fonctions. Il y a trop de surfaces lisses tactiles, on en trouve jusque sur le volant. Changer le volume en glissant le doigt de façon précise est un exercice impossible sur la route, à cause des vibrations. Et nulle part est-ce qu’on peut changer les chansons sans avoir à quitter la route des yeux.

Bref, c’est très beau, mais c’est un enfer d’ergonomie et d’interface.

Cela dit, c’est à peu près la seule chose qu’il y a d’excitant sur ce véhicule. C’est probablement tant mieux. La mécanique – la plus puissante des deux offertes à bord du 580 4Matic – fait 536 chevaux et son autonomie sur papier est de 459 kilomètres par charge. Elle était plus près des 350 km durant mon essai, à une température d’environ -5 à -10 degrés, et c’était en réalité peut-être un peu moins que ça vu que j’ai parcouru beaucoup d’autoroute.

La conduite est banale, voire ennuyeuse. C’est un véhicule axé sur le confort. L’accélération est toujours bonne, sans décoiffer. Le freinage est étonnamment long et semble parfois manquer de mordant, ce qui en agacera peut-être certains. La visiblité vers l’arrière est plutôt mauvaise, vu la caisse élevée et la vitrerie très étroite.

D’ailleurs, j’allais vous dire que je trouve ce véhicule-là visuellement très peu inspirant. Pour moi, c’est tout sauf une Mercedes. Aucune tradition n’est respectée ici. Mais des fans de la marque croisés par hasard sur la rue m’ont dit être en amour avec son design. Allez savoir.

De toute façon, c’est quand on embarque à bord de l’EQS que l’expérience commence pour vrai. Et là, dans le véhicule, on peut dire que Mercedes-Benz y a mis la gomme.

 

 

 

 

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