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Mercury Cougar 1971

La cousine prend ses distances


C’est en 1967 que la Cougar fait son apparition dans la famille de produits Mercury. À l’époque, on avait fait ça simple en empruntant les bases de la populaire Mustang de Ford pour concevoir le modèle. On ne pouvait pas se tromper.

Esthétiquement, on ne peut non plus se tromper en comparant les lignes de l’une et de l’autre ; l’appartenance à la famille est frappante. La principale différence réside dans le fait que la Cougar profitait d’un empattement allongé de trois pouces. En fait, chez Mercury, on souhaitait offrir une voiture tout aussi performante, mais plus luxueuse.

Voilà pourquoi l’intérieur de la Cougar était plus raffiné. Voilà pourquoi le faciès avançait des phares cachés par des portillons escamotables. Les réglages du châssis mettaient quant à eux l’accent sur le confort.

Bonne réponse initiale

Le succès sera au rendez-vous pour la Cougar, particulièrement lors de la première année de production, en 1967. Au total, 150 893 unités seront vendues.

Ce chiffre plongera à 113 720 pour l’année 1968 avant de baisser à 100 069 pour 1969. Il va atteindre un creux à 72 343 en 1970, la dernière année de production du modèle de première génération.

Voilà pourquoi, lorsqu’on cherche une Cougar de cette famille, on tombe plus souvent sur une version des deux premières années.

Deuxième génération

En 1971, c’est toute la gamme Mercury qui est revue. Tout comme la Mustang chez Ford, la Cougar subit d’importants changements, des modifications annonciatrices de choses à venir.

D’abord, esthétiquement, elle se différencie beaucoup plus de sa cousine. Si les bases demeurent les mêmes, l’enveloppe, elle, annonce autre chose. Sous le capot, les moteurs performants, des V8 de 351 et 429 pouces cubes, respectivement, sont d’office.

Oui, la Cougar est toujours considérée comme une voiture de performance, mais le luxe va prendre de plus en plus de place.

Au catalogue, quatre modèles sont inscrits. En fait, nous pourrions dire seulement deux, soit une version coupée et une autre décapotable. Seulement, chacune était proposée en configuration de base ou avec l’ensemble XR-7.

Ventes en 1971 : 62 864. La répartition de ces dernières peut se lire comme suit ; coupé : 34 008 ; décapotable : 1723 ; coupé XR7 : 25 416 ; décapotable XR7 : 1717.

À l’achat, les versions de base recevaient, de série, des sièges baquets recouverts de vinyle, une petite console, deux rétroviseurs sport et des enjoliveurs dits « de luxe ». En optant pour une des variantes XR7, le cuir était au rendez-vous pour les sièges, le toit était recouvert de vinyle, un tachymètre était ajouté à l’instrumentation, le rétroviseur du conducteur pouvait être contrôlé de l’intérieur et quantité de lumières de courtoisie pouvaient illuminer l’habitacle, au besoin.

La fin d’une époque

La recette sera la même pour la Cougar en 1972 alors qu’on se contente de reconduire le modèle pratiquement inchangé.

Le grand choc, il survient sous le capot alors que le gros bloc de 429 pouces cubes est sacrifié. Le monde et les mentalités commençaient à changer vis-à-vis les moteurs polluants.

D’ailleurs, c’est en 1972 que les manufacturiers se voient interdire l’utilisation des données brutes pour annoncer la puissance de leurs moulins. Désormais, c’est la puissance nette qui devait être affichée. Un chiffre moins élevé se traduit par moins d’intérêt de la part des amateurs.

Les ventes de la Cougar vont fondre en 1972 pour atteindre 53 702 unités alors qu’au catalogue figuraient toujours les mêmes versions que l’année précédente.

La Cougar sera reconduite en 1973 et les ventes retourneront au niveau de 1971. En 1974, on prendra une direction différente alors qu’on abandonnera le châssis de la Mustang pour en adopter un nouveau.

La Cougar se définissait alors comme un véhicule personnel de luxe.

Bien franchement, en 1971, elle l’était déjà.

Notre Mercury Cougar 1971

Les modèles Cougar appartenant à la deuxième génération sont plus rares sur le marché. Une question d’intérêt, une question de valeur. Voilà qui rend encore plus appréciable la découverte d’une édition.

Et l’été dernier, j’ai eu la chance d’essayer une édition particulière. En fait, c’est que son historique se trouvait documenté. Cette voiture a été immatriculée une première fois le jour à San Diego, en Californie. Son propriétaire original a tout conservé à propos de son entretien, y compris toutes les informations concernant chaque changement d’huile et le moment où des remplacements de pièces ont eu lieu.

Mieux, la voiture n’a parcouru que 38 000 miles depuis 1971 et elle est aux mains de son deuxième propriétaire depuis 20 ans.

Conséquemment, au volant, on effectue un sérieux voyage dans le temps. Cette décapotable offre le même comportement routier aujourd’hui qu’elle proposait il y a 50 ans, ce qui est le propre des modèles qui n’ont jamais été restaurés. Quant à son V8 de 351 pouces qui repose sous le capot, on le sent bien vigoureux, mais on comprend aussi qu’il traîne une carcasse qui fait près de 3500 livres.

Mais on s’en fiche un peu, car avec la capote baissée, ce qu’on apprécie vraiment au volant de cette voiture, c’est son incroyable niveau de confort. Et le mot incroyable est faible ici ; on flotte littéralement sur la route avec ce bateau. Les balades en lignes droites sont cependant plus agréables que celles où il faut enfiler les virages, car dans ce cas, le mal de mer guette. En fait, aussitôt que ça brasse un peu avec cette Cougar, la règle est simple ; on lève le pied.

N’empêche, alors que le mois de février n’en est qu’à ses premiers pas et que l’hiver est loin d’être terminé, la vue de cette voiture me donne envie de prendre la route sans date précise pour mon retour.

Conclusion

Si Mercury s’égarait un tantinet avec sa Cougar au début des années 70, l’histoire est bien différente pour ceux qui possèdent l’exemplaire que l’on vous présente cette semaine.

Loin d’errer, ils ont su reconnaître le potentiel de cette voiture et la conservent précieusement dans son état d’origine.

Le jour cette Cougar a vu le jour, elle était identique à celle que vous pouvez admirer dans notre galerie.

Ça, peu importe le modèle, ça n’a pas de prix et c’est d’autant plus précieux dans le cas d’un modèle qui n’est pas vraiment recherché sur le marché.

Fiche technique

Marque : Mercury

Modèle : Cougar

Année 1971

Production : 62 864

Prix : 3681 $ US (notre version)

Moteur : V8 de 351 pouces cubes

Puissance : 285 chevaux @ 5400 tr/min

Couple : 370 livres-pieds @ 3400 tr/min

Transmission : automatique à trois vitesses

Poids : 3461 livres

Modèles similaires en 1971 : AMC Javelin, Chevrolet Camaro, Dodge Challenger, Ford Mustang et Pontiac Firebird

 

 

 

 

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