Après GM, c’est maintenant Nissan qui abandonne Trump

Il semble que le message commence à se faire entendre. Après GM la semaine dernière, c’est au tour de Nissan de sortir d’un groupe de constructeurs automobiles qui avait soutenu le président américain Donald Trump dans sa tentative d’empêcher la Californie d’imposer ses propres règles en matière d’émissions des véhicules et des exigences zéro émission pour les véhicules – distinctes des exigences fédérales.

Un an plus tard

En septembre 2019, l’administration Trump avait mis en place plusieurs projets pour tenter d’interdire à la Californie l’établissement de ses propres règles en matière de pollution causée par le transport automobile. Peu de temps après, plusieurs constructeurs automobiles ont décidé de faire front commun avec l’administration Trump. De ce nombre, il y avait GM, FCA, Nissan , Toyota. La Californie avait laissé comprendre qu’elle n’achèterait tout simplement plus de véhicules de ses constructeurs si ces derniers ne voulaient pas se conformer aux nouvelles règles. Un bras de fer s’est alors installé entre l’administration Trump et l’état de la Californie.

Un nouveau président et un changement de mentalité

Avec l’élection de Joe Biden, il semble que la tension ait baissé. La semaine dernière GM a fait marche arrière dans une bataille judiciaire en cours et a abandonné le président Trump. I faut ajouter que GM a annoncé un ambitieux programme électrique qui a sans doute aidé cette décision. Nissan aussi va bientôt annoncer un important virage vert.

Parmi les constructeurs qui soutiennent encore les efforts de Trump, citons Mazda, Hyundai Motor, Kia Motors, Mitsubishi Motors, Subaru Corp et la National Automobile Dealers Association. L’industrie est toujours divisée sur la manière d’aller de l’avant.

Biden priorise les véhicules électriques

Le futur président Biden a fait de la promotion des véhicules électriques une priorité absolue et s’est engagé à dépenser des milliards de dollars pour ajouter 550 000 stations de recharge sur le territoire des États-Unis. Il soutient également de nouveaux crédits d’impôt pour l’achat de véhicules électriques et la modernisation des usines pour leur production.

En juillet 2019, Ford, Honda, Volkswagen et BMW ont conclu un accord volontaire avec la Californie sur la réduction des émissions des véhicules. Cet accord est moins strict que les règles précédemment adoptées sous le président Barack Obama, mais plus élevé que le recul de l’administration Trump. Ford a exhorté les autres constructeurs automobiles à soutenir le cadre californien pour aller de l’avant.

Un dossier qui va encore faire jaser dans les prochains mois.