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Avant le Volkswagen ID.Buzz, il y a eu l’Elektro-Transporter

Conçu il y a un peu plus de 50 ans, ce VÉ avait une autonomie de 85 km


Le dévoilement de la fourgonnette Volkswagen ID.Buzz en mars a suscité beaucoup d’engouement parmi les nostalgiques de la marque allemande, mais aussi chez les automobilistes désireux de s’offrir un véhicule électrique polyvalent. Un engouement que l’annonce d’une commercialisation en Amérique du Nord ne débutant qu’à la fin de 2023 a sans doute refroidi quelque peu.

Pour aider ces consommateurs à patienter, les historiens de Wolfsburg ont ressorti des boules à mites l’histoire d’un ancêtre de ce futur VÉ : l’Elektro-Transporter. Ce véhicule expérimental aurait, disent-ils, posé les bases menant à la création de l’ID.Buzz il y a environ 50 ans.

Pour les « recherches du futur »

En 1970, Adolf Kalberlah crée la division Zukunftsforschung (« recherches du futur » en allemand) au sein de Volkswagen. Elle sera à l’origine de ses premiers véhicules à motorisations électriques.

Deux ans plus tard, son équipe présente une de ses premières réalisations : une version électrique de la camionnette Transporter (aussi appelé T2). Dévoilé au Salon de Hanovre, ce prototype est rebaptisé Elektro-Transporter. Pour les besoins d’une expérimentation en conditions normales, par la suite, on construira quelques autres Elektro-Transporter sous forme de fourgons.

L’ennemi, c’est le poids

Le prototype original pèse 2,2 t. À elles seules, ses batteries au plomb comptent pour 880 kg, soit 40 % de la masse totale du véhicule. Qui plus est, ces batteries ne produisent que 21,6 kWh. On est loin de la batterie au lithium de 77 kWh de l’ID.Buzz; une batterie qui pèse tout de même 500 kg. « L’ennemi, c’est le poids », s’exclamerait Colin Chapman s’il devait créer un VÉ aujourd’hui !

La camionnette L’Elektro-Transporter de 1972 est construite sur la base d’une T2 de série. L’architecture de ce véhicule à moteur à essence arrière n’est pas adaptée à un ensemble encombrant constitué de 24 batteries volumineuses.

Pour les loger, l’équipe de Kalberlah aménage un espace sous le plancher de l’aire de chargement. En 1978, on met aussi au point un système permettant à cet ensemble de batteries d’être retiré aisément et rapidement. Car les 85 km qu’elles permettent de parcourir s’avèrent contraignants.

Des batteries amovibles

Cette année-là, ce concept novateur pour l’époque de batteries amovibles est employé avec succès dans les sept fourgons Elektro-Transporter mis à l’essai par les services municipaux de Berlin. Cinq minutes suffisent pour remplacer un ensemble de batteries déchargées par un nouveau réunissant des batteries fraîchement rechargées.

En conditions normales, un moteur Bosch ou Siemens (selon le prototype) livre 16 kW (22 ch) et 118 lb-pi (160 Nm) de couple à ces VÉ. Un système permet aussi d’accroître momentanément la puissance à 32 kW (44 ch). Cette puissance permet aux petits fourgons d’atteindre une vitesse de pointe de 75 km/h tout en bénéficiant d’une charge utile de 800 kg, des cotes qui confirment leur vocation citadine.

Des technologies nouvelles qui facilitent l’électrification

L’ID.Buzz, lui, partage la plateforme modulaire électrique « MEB » (pour Modularer Elektrobaukasten) qui a été mise au point pour la nouvelle génération de VÉ du constructeur allemand. Cette architecture permet d’installer la batterie à plat dans un « plancher sandwich » qui procure un centre de gravité très bas et un espace intérieur généreux.

Des technologies modernes de fabrication et de gestion des batteries permettent aussi à Volkswagen d’éviter le principe de la batterie remplaçable. L’ID.Buzz l’illustre par sa capacité de charge maximale de 170 kW aux bornes de recharge rapide qui permettraient de recharger sa batterie de 5 % à 80 % en une demi-heure environ, affirme le constructeur.

On rappelle, enfin, que dès les années 70, les concepteurs de l’Elektro-Transporter ont imaginé un dispositif de récupération d’énergie pour les fourgons électriques T2 utilisés à Berlin. Il permettait de récupérer l’énergie cinétique lors du freinage pour ensuite l’employer pour recharger la batterie. Le constructeur ne précise pas quel était le rendement de ce système. En revanche, celui de l’ID.Buzz serait si performant qu’il permettrait d’accroître son autonomie de rien de moins que 20 % à 30 %. On testera ça dans deux ans !

Photos : Volkswagen

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