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Volkswagen ID.4


Ça faisait longtemps que les gens n’avaient pas tourné la tête en voyant passer un véhicule Volkswagen et de tout leur catalogue, c’est un peu surprenant de constater en fin de compte que c’est celui-là qui semble avoir le plus de magnétisme auprès des automobilistes québécois. Parce qu’on le sait, il existe une petite histoire d’amour entre les Québécois et les voitures Volkswagen et ça, même si les dirigeants de Volkswagen l’ignorent parfois un peu trop facilement.

Bref, si vous êtes parmi les rares chanceux à avoir mis la main sur un ID.4, préparez-vous à des interrogatoires en règle provenant de parfaits inconnus que vous croiserez tous les jours à l’épicerie, au magasin ou en bordure du terrain de soccer. Car ce petit véhicule familial tout électrique intrigue. Probablement que le fait que la première cuvée de ce modèle se soit complètement écoulée et qu’il soit actuellement à peu près impossible d’en réserver un pèse dans la balance pour expliquer cette curiosité.

Alors, la question n’est plus « est-ce un véhicule à acheter? », mais elle devient plutôt « est-ce que ce véhicule justifie l’engouement qu’il suscite? » et la réponse, évidemment, n’est ni oui, ni non. Elle se trouve quelque part entre les deux.

Pour ma part, je penche plus du côté du non que du oui, pour une raison simple : j’ai essayé le ID.4 immédiatement après avoir conduit une Polestar 2 et une Kia EV6 et le contraste m’a un peu déplu. Cela dit, c’est extrêmement subjectif puisque ça concerne certains éléments de son comportement routier qui ne sont pas du même niveau que les deux autres.

Le premier élément est l’autonomie annoncée, qui est de 422 kilomètres, telle qu’établie par le ministère canadien des Ressources naturelles. Sur le tableau de bord, j’avais plutôt 360 kilomètres par charge. Ce n’est pas la fin du monde, mais quand même : je venais de parcourir 400 kilomètres à bord d’une Polestar 2 qui m’indiquait 410 km d’autonomie. Ça me semble un détail important.

Évidemment, l’ID.4 testé avait un rouage intégral qui, il faut le dire, draine un peu plus rapidement les quelque 77 kilowatts-heure « utilisables » stockés dans la pile du véhicule.

Autre différence : l’ID.4 n’offre aucune possibilité de conduire à une seule pédale, ce mode de conduite où relâcher l’accélérateur permet de freiner jusqu’au point mort comme si on appuyait sur le frein. Au contraire, le véhicule simule le comportement d’un véhicule à essence et n’offre à peu près aucune résistance quand on relâche l’accélérateur. Ce n’est vraiment pas grave, mais ça va contre la tendance dans ce créneau.

Aussi, Volkswagen a voulu faire comme Polestar et élimine donc le besoin d’appuyer sur un bouton d’allumage pour démarrer le véhicule. Tout s’active dès qu’on s’assoit derrière le volant, et tout s’éteint quand on sort du véhicule. Et pourtant : il y a bel et bien un bouton d’allumage sur la colonne de direction.

Enfin, pour faire un peu plus « techno », Volkswagen a remplacé par des surfaces tactiles toutes les commandes autour du volant. Même descendre les vitres des portières à l’arrière est devenu compliqué puisqu’il faut d’abord indiquer quelles vitres on veut opérer en appuyant sur un premier bouton, puis appuyer sur un autre bouton pour les faire bouger.

Bref, clairement, Volkswagen a voulu proposer un véhicule électrique différent, mais cette différence-là n’est pas toujours pour le mieux. Ce qui, je le rappelle, n’est pas la fin du monde. Le véhicule demeure confortable et pourrait en fait être considéré comme une évolution de la Golf vers un modèle un peu plus spacieux et surtout entièrement électrifié.

Avec un prix de détail de 45 000 $ pour la version à deux roues motrices et 50 000 $ pour le modèle à rouage intégral, c’est un véhicule qui s’avère attrayant vu qu’il est parmi les plus abordables dans sa catégorie. Une thermopompe s’assure que le groupe propulseur demeurera tempéré même l’hiver, ce qui devrait assurer une bonne autonomie même quand il fait froid. Et sur le modèle plus équipé, on trouve les interfaces CarPlay et Android Auto en version sans fil.

Ce qui fait que l’ID.4 est un véhicule électrique tout à fait attrayant. Vaut-il la peine d’attendre deux ans pour en avoir un? Non. Kia, Hyundai, Chevrolet et même Ford offrent des modèles comparables à un prix à peu près similaire. Le mieux si vous êtes pressés serait d’opter pour celui qui vous sera livré le plus rapidement.

Un véhicule qui vaudra deux ans d’attente chez Volkswagen sera plutôt le ID Buzz, sorte d’Eurovan électrique qui arrivera en 2024. Mais d’ici là, il existe d’autres façons de s’électrifier au moins aussi bonnes que l’ID.4…

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