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Le PDG de Stellantis en visite à Détroit


Le PDG de Stellantis en visite à Détroit

Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, sera en visite à Detroit cette semaine. Cette visite, qui n’était pas planifiée, a pour but de développer une stratégie pour redresser les opérations nord-américaines de l’entreprise, qui peinent à maintenir leur rentabilité. Une source proche du dossier, ayant requis l’anonymat, a indiqué que cette stratégie pourrait être finalisée d’ici la fin de la semaine.

Une présence significative

Selon cette source et une autre personne informée des habitudes de Tavares, ce dernier se rend généralement en Amérique du Nord toutes les quatre à six semaines. Cependant, la visite de cette semaine, en plein milieu de ses vacances estivales, est un message fort. « Il voulait montrer qu’il prend personnellement les choses en main », a déclaré la source. « Les opérations nord-américaines financent en grande partie le reste du groupe. »

Un bilan à redresser

Les résultats du premier semestre de Stellantis ont été qualifiés de « humiliants » par Tavares lui-même. Il a reconnu que les affaires en Amérique du Nord souffraient d’une combinaison de stocks de véhicules élevés, de problèmes de fabrication et d’un manque de « sophistication » dans l’approche du marché local. Un porte-parole de Stellantis a refusé de commenter.

Des pertes inquiétantes

Stellantis a enregistré une baisse de 40 % de son revenu opérationnel au premier semestre, principalement en raison de la mauvaise performance en Amérique du Nord, traditionnellement la région la plus rentable du groupe. Les ventes de véhicules pour les marques phares de Stellantis, Ram et Jeep, ont chuté de plus de 33 % depuis la première moitié de 2019, selon le cabinet de recherche Cox Automotive.

Une autocritique nécessaire

Tavares s’est lui-même blâmé pour ne pas avoir réagi assez rapidement face aux problèmes accumulés dans les opérations nord-américaines, affirmant qu’il passerait une partie de ses vacances d’été à les résoudre. « Nous avons été arrogants », a-t-il avoué lors de la journée des investisseurs de Stellantis au Michigan plus tôt cette année. « Je parle de moi, personne d’autre. »

Des erreurs coûteuses

Stellantis a continué à augmenter les prix pour améliorer les marges, malgré des signaux clairs du marché indiquant que les clients n’étaient pas prêts à payer. Cette stratégie a rendu certains modèles Stellantis trop chers. « Ils ont manqué de pragmatisme pour résoudre immédiatement le problème des stocks croissants », a ajouté Houchois.

Réductions d’effectifs

Stellantis a déjà commencé à réduire ses coûts en diminuant ses effectifs aux États-Unis et au Canada. Ce mois-ci, l’entreprise a annoncé qu’elle licencierait jusqu’à 2 450 travailleurs de son usine d’assemblage de Warren Truck, près de Detroit, alors qu’elle met fin à la production du camion Ram 1500 Classic. Fin juillet, Stellantis a également proposé des départs volontaires à ses employés salariés.

Un climat tendu avec les syndicats

Tavares a également pointé des inefficacités particulières dans deux usines américaines, sans préciser lesquelles. En juillet, il avait déclaré que le taux de production de l’usine de Sterling Heights au Michigan était médiocre. Cette visite de Tavares survient alors que certains investisseurs et travailleurs syndiqués expriment une inquiétude croissante face aux difficultés rencontrées en Amérique du Nord. Le président du syndicat UAW, Shawn Fain, a menacé de déclencher une grève si Stellantis ne respecte pas les engagements d’investissement pris lors de l’accord de travail signé l’automne dernier. Les relations entre le syndicat et l’automobile sont tendues, d’autant plus que Stellantis a licencié des travailleurs horaires dans ses usines cette année.

Une action en justice lancée par les actionnaires

Par ailleurs, un groupe d’actionnaires a intenté une action en justice contre Stellantis la semaine dernière, affirmant que l’entreprise les avait trompés en cachant l’augmentation des stocks et d’autres faiblesses avant de publier des résultats décevants qui ont fait chuter le prix de son action. La société a répondu que le procès était « sans fondement » et a informé le syndicat qu’elle n’avait pas violé les termes de leur accord de négociation, empêchant ainsi légalement une grève.

Avec des renseignements d’Automotive News

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