Le prix de l’essence va avoir un impact sur… les vélos

Il y a beaucoup de choses à dire à propos du prix de l’essence et des moyens pour en réduire l’impact sur ses finances personnelles. Et même si ça sonne comme un cliché pour certains, il y a beaucoup de gens qui vont considérer de réduire l’utilisation de leur véhicule et qui en profiteront même pour s’acheter un nouveau vélo de route.

Surtout qu’entre vous et moi, les pistes cyclables sont en ce moment pas mal mieux asphaltées que les routes pleines de nids-de-poule sur lesquelles les autos circulent…

Bref, ce mouvement de l’auto vers le vélo n’est pas une simple vue de l’esprit, ou une espèce de mantra des écolos du Plateau Mont-Royal. Au contraire, c’est un phénomène qui se produit partout en Amérique du Nord en ce moment. C’est en tout cas ce que disent les dirigeants du fabricant québécois Louis-Garneau, qui anticipe une année 2022 difficile pour les gens qui comptent magasiner une nouvelle bicyclette.

Non seulement est-ce qu’il y a eu des problèmes d’approvisionnement ces deux dernières années causés en bonne partie par la pandémie, mais là, en raison du coût grimpant de l’essence, Louis Garneau voit que la demande pour ses vélos est elle aussi grimpante.

Louis Garneau et d’autres fabricants voient un lien direct entre le prix de l’essence et la popularité des vélos électriques, plus particulièrement. C’est effectivement un mode de transport intéressant pour ceux qui veulent se déplacer sur deux roues mais qui ne voient pas ça comme une épreuve sportive digne du Tour de France…

Bref, si vous êtes de ces gens qui veulent réduire leur consommation d’essence en pédalant un peu plus, armez-vous doublement de patience. Parce que non seulement les autos neuves et usagées sont rares, mais les vélos le sont tout autant…